L’Amour est dans le pré 9 > L’aventure à la ferme se termine
Karine Le Marchand sur M6 (voix-off)
La semaine dernière, le séjour à la ferme des prétendant(e)s de Virginie, Thierry, Emeline, Bertrand et Christophe prenait fin. Certains envisageaient de poursuivre leur chemin à deux, pour d’autres les réjouissances s’interrompaient brutalement. Pour ce nouvel épisode, place à Nicolas, (l’autre) Christophe, Thierry, François et Chrystèle. À ce stade, tout le monde a fait son choix, mais nul ne sait si les sentiments vont se renforcer ou s’estomper.
La promenade romantique du lundi commence en Haute-Saône, chez François. Aujourd’hui, Marie-Paule rassemble ses affaires avant de quitter les lieux. Elle profite des derniers instants pour faire ses adieux à tous les pensionnaires de la ferme, dont son « petit veau » préféré. Si l’expérience de L’amour est dans le pré ne lui a pas donné un compagnon, elle semble avoir engendré une grande amitié avec le couple. En souvenir de leur rencontre, François offre à Marie-Paule un cadeau symbolique commandé spécialement pour l’occasion : un portrait de Johnny fait main au canevas. « J’ai assisté au début d’une grande histoire d’amour et je pense, je suis sûre, que ça va finir par un mariage », déclare la coach en relooking. À la gare, au moment de partir, les larmes sont de mise. L’ancienne prétendante rentre à Marseille et laisse ainsi à Marie-Line et François le soin d’allumer en toute quiétude le feu qui brûle désormais entre eux. Le lendemain, au moment du départ, le rockeur au cœur tendre a du mal à exprimer ses sentiments. Il peut heureusement compter sur une chanson de Johnny Hallyday pour faire passer son message. C’est désormais avec beaucoup d’impatience qu’il attend de retrouver « [sa] poule ».
Chez Christophe, « l’éternel célibataire », Séverine a quitté la ferme, ne supportant pas la concurrence. La situation est désormais « plus facile pour apprendre à se connaitre » avec Marie-Noëlle, selon les termes de l’hôte. Celle-ci précise cependant qu’il lui fallait du temps pour construire quelque chose. En attendant, place à une leçon de tracteur. Quelques heures plus tard, celui qui partage les tâches agricoles avec son frère a pu se libérer pour offrir à son invitée une escapade touristique dans les méandres du Marais Poitevin.
Plus tard dans la journée, le cœur n’est toujours pas au travail et l’éleveur emmène Marie-Noëlle dans un endroit bucolique, propice aux confidences romantiques. « Je n’ai pas toutes les réponses, je trouve que ça mérite d’être approfondi », déclare-t-elle au sujet de ce qui semble être un début d’histoire. « On n’est pas des chiens ou des lapins », renchérit son interlocuteur. Le lendemain, pour le dernier jour, Marie-Noëlle peine à cacher son stress. « Y’en a un qui est à la campagne, moi je suis en ville. Je vis d’une certaine manière, lui d’une autre. Je sais pas si l’alchimie peut se faire. Mais je sais que c’est quelqu’un qui compte pour moi, ça c’est sur, confie-t-elle. Je sais aussi que je suis bien en sa présence et que je me sens bien. »
Retour dans les Alpes-Maritimes après trois semaines d’absence à l’antenne pour Thierry et Aurélie. L’éleveur veut que son invitée prenne conscience de la rudesse de la vie à cette altitude. En effet, le village de celui-ci n’est accessible en voiture que six mois dans l’année, le reste du temps, les déplacements s’effectuent en scooter des neiges. Pour les courses, pas le choix que de faire le plein « Chez Dédé », un commerce de proximité qui fait office de superette, droguerie, bureau de tabac, boulangerie et pâtisserie. Pour sa presque promise, Thierry a organisé une sortie en calèche. L’occasion pour Sébastien, un ami de l’agriculteur, d’en savoir un peu plus sur cette idylle naissante. « C’était une belle semaine. On a pris un peu de temps pour nous. C’était super et trop court. Je suis déjà triste à l’idée de partir », témoigne la jeune femme. L’intéressé, lui, se montre plus mesuré dans ses réponses. Serait-ce par pudeur ?
Lors d’un nouveau dîner en amoureux, une activité sismique vient secouer les deux tourtereaux. Et rien n’empêche le cœur d’Aurélie de trembler de bonheur. Mais la réserve de Thierry est palpable. « J’ai passé la semaine chez toi, ça s’est super bien passé. Mais toi, tu as de l’appréhension à venir chez moi ou pas ? », questionne-t-elle. La réponse est, heureusement, négative. Le lendemain, le séjour se termine avec une randonnée en raquettes. À destination, dans une chapelle, les deux tourtereaux échangent leur premier baiser. Un acte symbolique non « prémédité » selon un Thierry qui commence amoureusement à lâcher du lest.
Dans la Vienne, Chrystèle et Yann se sont rapprochés à l’abri des caméras. Au lendemain matin, la mise à bas d’une des chiennes se passe mal. Inquiète, l’éleveuse n’est pas d’humeur à la séduction et se rend chez le vétérinaire pour une césarienne. Pendant ce temps, son invité en profite pour faire des courses et ainsi soulager sa belle d’un souci logistique, à savoir le menu du soir. « Elle part d’un monde à l’autre, du monde de ses chiens au monde des humains. Elle fait en permanence le yoyo », déclare-t-il. Finalement, dix chiots voient le jour. Chrystèle est soulagée, mais non moins stressée. Désormais les nouveau-nés sont la priorité de l’éleveuse, ces derniers devant être nourris toutes les trois heures au biberon. Et une autre chienne doit mettre bas dans les prochaines heures ! Quant à la soirée crêpes, elle est l’occasion d’une mise au point sentimentale. « Je me dis qu’on s’apprécie énormément, mais on ne se connait pas encore assez pour savoir ce qui va se passer par la suite. Moi je trouve qu’on a passé de très bons moments », affirme Yann. Puis, le gentleman passe à l’offensive en prenant son hôtesse dans ses bras.
Le lendemain, au moment du départ, le prétendant aborde la suite de l’aventure avec beaucoup d’optimisme. Chrystèle avoue qu’elle n’a pas beaucoup de temps avec la seconde mise à bas, mais accepte l’invitation de Yann. « C’est un mec un petit peu à part, un petit peu particulier, qui ne fait pas forcément partie de mon monde, mais que j’ai super envie de découvrir » (sic).
Près de Nancy, Nicolas a choisi Magali, une secrétaire médicale lyonnaise de 31 ans. Maryline, elle, décidait de quitter les lieux non sans une légère pointe d’amertume. Désormais, l’agriculteur peut vivre pleinement son idylle. « J’attendais ça depuis longtemps. Y’a plein de choses qui se passent », avoue-t-il lors d’une promenade avec sa chère et tendre avant d’ouvrir une bouteille de champagne pour trinquer à leur histoire. Face caméra, Nicolas se montre particulièrement confiant quant à cette histoire, avec quelques larmes au passage : « Y’a beaucoup de choses en elle qui me laissent penser que c’est la personne avec laquelle je veux vivre. (…) Magali, elle est capable de comprendre ça, ma sensibilité, le personnage que je dégage. » (sic) Le lendemain, celui-ci se montre attristé par le départ.
Les deux tourtereaux supportent de moins en moins l’idée de se séparer même s’ils savent qu’ils se revoient prochainement. « Il est très protecteur. Il est tendre et sensible. C’est une boule d’amour », assure la jeune femme. A la gare, celle-ci peine à cacher ses larmes. A peine le train parti, Nicolas reçoit sur son portable un sms de l’heureuse élue : « Tu me manques déjà ». Le sentiment est incontestablement réciproque.