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Kimora Lee Simmons révèle les secrets de sa réussite

Tony Cotte
Publié le 17/05/2010 à 16:16 Mis à jour le 27/05/2022 à 00:42

Présentée comme une une femme d’affaires chevronnée, Kimora Lee Simmons continue d’ouvrir les portes de son entreprise et sa vie privée aux caméras de la chaîne E !. Les téléspectateurs français peuvent d’ailleurs découvrir la quatrième saison du Fabuleux destin de Kimora. Compagne de l’acteur et mannequin pour Calvin Klein Djimon Hounsou, l’intéressée est modèle, auteure, directrice de la création et, forcément, « héroïne de télé-réalité ». Rencontre...

Tony Cotte : Aux Etats-Unis, le nom de Kimora Lee Simmons évoque une personnalité du petit écran mais, surtout, une « business woman insatiable ». Pouvez-vous présenter la vraie Kimora au public français qui ne vous connaît pas encore ?

Kimora Lee Simmons : Dans mon émission, je suis présentée comme un mannequin, une nabab et une mère de famille. J’ai commencé le mannequinat quand j’étais très jeune, et Karl Lagerfeld m’a choisie comme modèle pour la marque Chanel. Il m’a absolument tout appris et cette connaissance m’a permis de devenir PDG et directrice de la création de la marque Baby Phat. Grâce à cette expérience, j’ai également une autre ligne, appelée Kouture by Kimora, ainsi qu’un parfum à mon nom, des bijoux, des produits de cosmétique et une marque de chaussures. Mais mon rôle le plus important reste celui de maman. J’ai trois enfants : mes filles Ming et Aoki et mon jeune garçon, Kenzo.

L’image que vous reflétez n’est pas sans évoquer Whilhelmina Slater (personnage de la série Ugly Betty). Que pensez-vous de cette description ?

Je crois en la notion de « Fabulousity ». C’est un néologisme que j’ai inventé pour regrouper ces qualités essentielles : le glamour, le style, le charisme, le pouvoir et le cœur. C’est un peu ma philosophie de vie. Je pense que les femmes doivent être des ladies 99% du temps, mais, pour le 1% restant, il est important d’être une garce ! C’est peut-être cet aspect qui me rapproche de Whilhelmina Slater.

Dans Le Fabuleux destin de Kimora, on peut vous voir jongler entre votre vie professionnelle et votre vie de famille. Après toutes ces années, la transition entre les deux est-elle toujours aussi difficile ?

Ce sont deux jobs à temps plein, tous deux très importants pour moi. Mais être mère reste ma priorité et ma plus grande réussite. Mes enfants passent avant tout. Je veux être un bon exemple pour eux, leur montrer qu’il n’y a pas de limite dans la vie et qu’ils peuvent tout accomplir, simplement avec de la volonté.

Les téléspectateurs de E ! découvrent actuellement la quatrième saison de votre docu-réalité. À quoi doivent-ils s’attendre pour ces prochains épisodes ?

Il est important de le préciser : Le Fabuleux destin de Kimora est réel. On voit les coulisses de mon travail et de ma vie personnelle. Il n’y a pas de cascades ou de scénario : ce que le public regarde, c’est ce que je vis vraiment. Pour cette quatrième saison, les téléspectateurs peuvent faire connaissance avec mon petit Kenzo. Au cours des épisodes, je déménage, je lance une nouvelle ligne de vêtements et j’organise un défilé de mode.


Vous représentez la réussite professionnelle pour beaucoup de femmes. Quels conseils donneriez-vous à ces mères qui doivent affronter la réalité du monde du travail un brin sexiste et peu encline à faciliter la vie des jeunes mamans ?

J’essaye au mieux d’inspirer les gens et être l’exemple d’une personne qui a atteint ses objectifs dans la vie. Chaque jour, il faut se lever et avoir la meilleure attitude possible, qu’importe la destination ou vos interlocuteurs. En ce qui concerne la mode, c’est un milieu qui accorde de l’autorité et du pouvoir en fonction de l’apparence. Il faut ainsi laisser son style s’affirmer.

Vous avez vécu en France au début de votre carrière. Pouvez-vous revenir sur cette époque ?

J’étais une jeune fille partie de rien à Saint Louis et j’ai pu voyager. Je me suis servie de toutes les opportunités que j’ai eues, comme ma rencontre avec Karl Lagerfeld, pour avancer. Et pour ça, j’adore la France, et particulièrement Paris. C’est une ville magnifique, j’ai vraiment hâte d’y retourner avec ma famille pour leur montrer les vues splendides et la mode à la Française.

Connaissant parfaitement le milieu de la mode, êtes-vous en mesure de nous en dévoiler la réalité : tous les clichés de ce milieu dans les médias, et principalement les fictions, sont-ils vérifiés ?

Absolument tous ! C’est un univers brutal. On vous rejette souvent et il y a une pression importante pour avoir une apparence bien définie. Je me sens bénie d’avoir pu prospérer dans une industrie pour laquelle je ne rentrais pas le moule. Mais j’étais simplement forte et déterminée...

Votre nom a été annoncé comme jurée de la dernière saison en date de America’s next top model (Top Model USA sur Virgin 17), émission où vous êtes apparue à ses débuts. Il semblerait que vous ayez changé d’avis peu avant le tournage. Quelle en est la raison ?

Je connais Tyra Banks (productrice et animatrice du programme, ndlr) depuis que nous sommes jeunes. Nous avons débuté au même moment dans le milieu et nous sommes toujours de très bonnes amies. Elle est même la marraine de mes enfants. Je l’adore, j’adore son émission, mais malheureusement j’ai été trop occupée pour pouvoir avoir un rôle récurrent de jurée dans America’s next top model. Mais je suis vraiment fière d’elle pour tout ce qu’elle a réalisé avec ce programme.