Julien (Moundir & les apprentis aventuriers) : « Je suis un battant qui cherche à user ses adversaires mentalement »
Candidat emblématique des Marseillais sur W9, Julien est resté à l’antenne sur la chaine, cette fois-ci en tant qu’aventurier dans « Moundir et les apprentis aventuriers », diffusé tous les jours à 19h50. Dans un entretien accordé à Toutelatele, il revient sur cette expérience difficile durant laquelle il a même perdu onze kilos.
Antoine Delplanque : Après Les Marseillais, pourquoi avoir rejoint le casting de Moundir & les apprentis aventuriers ?
Julien : Je me suis dit pourquoi ne pas essayer. On l’avait déjà fait avec Les Marseillais en Thaïlande, on avait rejoint Moundir pendant deux jours, sur l’ile de Koh Lanta. Je me suis alors lancé comme défi de tenir quatre jours, afin de battre mon record. J’adore faire la fête, mais dans la vie une opportunité comme celle-ci, on ne te la propose qu’une fois.
Vous êtes très présent sur W9, n’avez-vous pas peur de lasser le public ?
Je ne me pose pas la question du tout. J’accepte de participer à des programmes parce que je prends du plaisir. Je ne réfléchis pas aux conséquences que ma présence pourrait avoir auprès des téléspectateurs. Je reste moi-même quoiqu’il arrive et c’est ça qui plait aux gens.
Avez-vous mal vécu le manque de confort dans ce programme ?
C’était très difficile, tout était dur. Le manque de nourriture, de sommeil, et même les moustiques qui me piquaient toute la journée. J’ai encore des marques de cette expérience aujourd’hui.
Quel était votre rôle sur le camp ?
J’ai subi, j’ai perdu onze kilos. Je mange cinq ou six fois par jour, je profite, mais durant trois semaines j’ai souffert. Dans cette aventure, j’ai découvert une nouvelle facette de moi-même, d’un battant qui cherche à user ses adversaires mentalement.
« J’allume la mèche, je saute dedans... et j’explose avec ! »
La présence de Greg, votre ami de quinze ans, était-elle bénéfique ?
Oui, je suis très heureux qu’il soit venu. En faisant cette expérience, on se rend compte si une amitié est solide, et sans hésitation, la nôtre l’est.
Y’ a-t-il eu des disputes lors du tournage ?
Ça a été la guerre avec tout le monde, même avec Manon, ma coéquipière. Dès que l’on ne mange pas, le moindre détail énerve. Dans l’émission, j’allume la mèche, je saute dedans, et j’explose avec.
Avez-vous tout de même réussi à séduire une participante ?
Tout ce que je peux dire, c’est que je ne suis plus célibataire.
La saison des Marseillais : South Africa a réalisé de belles performances d’audience. Êtes-vous fier de ce programme ?
Extrêmement, nous sommes tous naturels et cela fait notre force. Notre bande est une machine à créer des histoires et c’est une raison de notre succès. Le casting a, lui aussi, été très bon. Au fur et à mesure des saisons, les meilleurs sont restés.
« Notre bande est une machine à créer des histoires et c’est une raison de notre succès »
Auriez-vous aimé voir d’autres sudistes à vos côtés dans cette aventure ?
C’est une bonne chose qu’il n’y ait pas trop de Marseillais, il ne faut pas tout mélanger. Après, si quelqu’un d’autre de ma famille, autre que moi, avait été choisi, je serais resté devant ma télévision à le supporter.
Avez-vous d’autres projets à la télévision ?
Cette année va être très importante pour moi sur les écrans. Je sais qu’il va peut-être y avoir un nouvel affrontement entre <Ch’tis et Marseillais, et j’ai hâte.
Gardez-vous un bon souvenir de cette expérience ?
Honnêtement, j’en garde un mauvais souvenir et la personne qui me dit le contraire est un menteur. Je suis très heureux d’y avoir participé, mais, sur le moment, je ne vivais pas les plus beaux moments de ma vie.