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Jennifer (N’oubliez pas les paroles, tournoi 2021) : « J’étais gênée de faire perdre des places aux maestros du classement »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 01/05/2021 à 21:11

Jennifer, maestro record avec 64 victoires au compteur, entre en lice dans le tournoi 2021 de N’oubliez pas les paroles ce samedi 1er mai. La candidate a partagé son ressenti pour Toutelatele.

Joshua Daguenet : Dans votre équipe, vous avez Arsène, qui a remporté la dernière édition des Masters et le précédent tournoi des maestros de N’oubliez pas les paroles. Avec votre incroyable parcours du début d’année, cela fait de votre trio l’un des favoris du jeu...

Jennifer : Il faut savoir que la production nous demande par curiosité quels sont nos pronostics de victoire et nous demande des noms de favoris. J’avais notamment cité Arsène pour ses derniers parcours. Quand j’ai appris que nous étions ensemble, j’étais contente, car c’est un bon élément et nous sommes complémentaires. Il apprécie particulièrement les années 70 et ce n’est pas forcément ce que je préfère. Quant à Lucile, j’étais aussi ravie de l’avoir, car elle fait partie des anciennes gagnantes de l’émission. Je trouve que l’équipe que nous formons est chouette. J’ai aussi en tête que le classement et le parcours de chacun ne sont pas forcément révélateurs. Tous les candidats sont aussi dangereux les uns que les autres.

Il ne s’est écoulé que quelques mois entre votre parcours quotidien et ce tournoi des maestros. Jugez-vous que cela soit un avantage ?

Pas vraiment, parce qu’après la diffusion des émissions, j’ai fait une pause d’un mois et demi, car les tournages ont été épuisants. Je n’ai pas pu réviser, mais je n’ai pas vraiment quitté le bain.

« Je m’attendais à ce que l’équipe de Margaux avec Alessandra soit redoutable »

Avez-vous été surprise par l’élimination de l’équipe emmenée par Margaux face à Jérémy, Micka et Héloïse le samedi 24 avril 2021 ?

Oui et non. Je m’attendais à ce que l’équipe de Margaux avec Alessandra soit redoutable. Margaux est première et Alessandra faisait partie de mes favorites. Lors des Masters et des tournois, on ne peut pas savoir qui va gagner.

À la rentrée, vous disputerez pour la première fois les Masters. En tant que compétition individuelle, pensez-vous qu’elle impose davantage de pression aux participants ?

Je pense que oui. Pour les tournois, on peut se sauver l’un et l’autre et c’est un peu plus simple, même si on a la pression de faire perdre son équipe. Je considère ce tournoi comme une rentrée des classes. Pour les Masters, il y a cette volonté d’aller le plus loin possible face aux redoutables maestros.

Votre parcours avait commencé le 26 novembre 2020 avec une victoire sur Jérémy, autre participant du tournoi des maestros. Avez-vous reparlé de ce match avec lui ?

Oui bien sûr, on est toujours en contact depuis ce jour. On en a rediscuté à la fin du tournoi et il m’a dit quelque chose qui m’a fait plaisir : il était content d’avoir perdu contre moi, il m’avait trouvée légitime et on s’est toujours bien entendus. L’un comme l’autre, nous n’avons aucun regret.

« Quand on se sent menacée, il y a un petit pincement au cœur de perdre une place »

Avec le recul, ne regrettez-vous pas les 3 000 euros qui vous ont manquée pour dépasser Renaud et vous positionner sur le podium des plus grands maestros ?

Franchement, je ne regrette rien, car ces 3 000 euros ne sont pas vraiment significatifs par rapport à ma cagnotte même si cela reste une grosse somme. Oui sur une chanson, j’aurais pu dépasser Renaud, mais c’est comme ça...

Vous possédez encore le record de victoires avec 64 succès enchaînés. Baptiste a été éliminé le jeudi 29 avril après 40 succès. Surveillez-vous les candidats qui s’approchent de près ou de loin à ce record ?

Oui, forcément. Le paradoxe, quand j’étais à la place de maestro, j’étais un peu gênée de faire perdre des places à ceux qui étaient dans le classement. Je leur disais qu’une place ne veut rien dire. Mais de l’autre côté, quand on se sent menacée, il y a un petit pincement au cœur de perdre une place. Heureusement, ça ne m’est pas encore arrivée...