Jean Imbert (Qui sera le prochain grand pâtissier ?) : « J’ai été très impressionné par la technique des candidats »
Gagnant de la troisième saison de Top Chef, Jean Imbert arrive sur France 2 pour présenter la nouvelle édition du concours Qui sera le prochain grand pâtissier ? ce mardi 29 août.
Toutelatele : Comment se sont déroulés vos premiers pas d’animateur ?
Jean Imbert : On peut considérer que j’avais animé Norbert et Jean car on en a tourné beaucoup mais c’était une expérience totalement différente. J’ai aimé avoir une carte blanche et être dans le lâcher-prise. Même si j’avais une oreillette, on me parlait très peu. Si Martange [qui produit l’émission] et France 2 m’ont fait confiance, c’était pour que je reste moi-même et non pour que mon rôle soit très formaté. Ils ne sont pas venus chercher un animateur mais un cuisinier, un personnage.
Comment avez-vous trouvé les différents candidats ?
J’étais bluffé de ce qui a été réalisé. Honnêtement, je ne sais pas si j’y serais arrivé moi-même. J’ai été très impressionné par leur technique. Je me revois quand j’ai ouvert mon restaurant à 22 ans et quand j’ai démarré la cuisine à l’âge de 12 ans. La pâtisserie est plus une science exacte, qu’il faut vraiment apprendre de la même façon qu’on apprend un livre. Certains candidats avaient tout juste 21 ans. On voit la capacité intellectuelle de ces jeunes pour se projeter lors d’une épreuve et créer, dessiner, réfléchir à une texture, un goût… Je me revois quand j’étais dans Top chef.
« Avec Qui sera le prochain grand pâtissier ?, je me revois quand j’étais dans Top chef »
Connaissiez-vous ce programme avant d’y participer ?
Oui, mais je ne l’avais jamais vu. J’ai rarement regardé des émissions de cuisine. Je voulais arriver en étant ‘neutre’ et étant lâché dans le bain avec le jury. Comme ils connaissaient l’émission, je me sentais à l’aise avec eux.
Quels souvenirs gardez-vous du tournage ?
Tout s’est très bien passé car j’étais dans une atmosphère très positive. Se lever le matin et arriver en étant bien reçu est un plaisir. J’avais juste demandé un peu de thé, un jus d’orange pressé et un peu de chocolat (rires). Les lancements étaient un peu stressants mais il y a plus difficile comme exercice que de venir sur un plateau, de déguster des pâtisseries et de côtoyer que des gens que l’on aime bien. On était dans une super ambiance. C’était d’autant plus facile pour moi d’être dans le lâcher-prise, car plusieurs éléments de l’émission ont été changés grâce ou à cause de moi. J’ai besoin d’être impliqué.