Isabelle (Tout le monde veut prendre sa place) : « Je ne suis pas trop girl power même si Laurence Boccolini en joue »

Joshua Daguenet : Vous avez raté à cinq reprises le casting du jeu avant de parvenir à vous qualifier. Pourquoi avoir autant persévéré ?

Isabelle : Depuis 2007, j’ai essayé et à chaque fois c’était non, non, non... Je suis même montée à Paris pour passer le casting dans les anciens locaux et mon mari m’a fait savoir qu’ils étaient à Perpignan, en plus d’avoir changé d’animateur. J’y suis allée début septembre, j’ai été castée le 8 ou le 9 et j’ai battu Jérémy le 9 octobre [le 26 octobre à l’antenne, ndlr].

Avec cinq adversaires à battre et un champion qui bénéficie de nombreux avantages, aviez-vous un réel espoir de détrôner Jérémy avant de démarrer la première manche ?

Oui (rires) ! Pour deux raisons. La première était ma motivation extrême, j’étais très concentrée. J’ai dormi la nuit sur Paris en passant une bonne journée la veille, j’ai pris le soleil, visité le Sacré-Cœur... La seconde est le thème à réviser, les yé-yé, la décennie de ma naissance. Même si je suis un peu « jeune » pour l’avoir connue, j’ai entendu les musiques durant toute ma jeunesse. J’avais sûrement un petit avantage sur mes concurrents...

« J’avais sûrement un petit avantage sur mes concurrents... »

Vous êtes la première championne féminine de l’ère Laurence Boccolini. Est-ce une source de motivation supplémentaire pour perdurer dans le jeu ?

Je ne fais pas trop attention à cela. Je ne suis pas hyper féministe, je ne suis pas trop « girl power » même si Laurence Boccolini en joue un petit peu. Pour moi, homme ou femme, c’est pareil, je ne fais aucune distinction genrée.

Fait rare, vous avez atteint les 50 victoires sans la moindre défaite. Avez-vous déjà réfléchi à d’éventuelles futures négociations pour continuer de grimper au classement ?

Oui, on verra. Si l’occasion se présente et que je peux garder un peu mon fauteuil... j’aviserai le jour venu. Il faut s’adapter à qui on a en face.

Sous Laurence Boccolini, le rythme de tournage a été divisé par deux par rapport aux sessions de Nagui. Considérez-vous ce changement comme un avantage pour le champion du jeu ?

Carrément ! J’en ai parlé avec mon coach, Éric. Au pire, c’est huit émissions par jour, pour l’instant j’en suis à cinq et c’est déjà bien prenant. C’est beaucoup de concentration, mais c’est parfait en terme de confort. Nous avons le temps de nous changer, d’avaler un peu d’eau, de manger pour se ressourcer en énergie.

« Je fais attention à mes tics cela, car ça peut-être désagréable pour les téléspectateurs »

Les internautes ont repéré l’un de vos tics : vous réfléchissez et commentez tout à voix haute. Est-ce une habitude de tous les jours ?

Il faut que j’arrête ça (rires) ! J’ai le tort de jouer depuis toujours avec mon mari et c’est une mauvaise habitude que j’ai prise. Lui me coache aussi un petit peu et depuis le nouveau tournage je fais attention à cela, car cela peut être désagréable pour les téléspectateurs. Je me corrige même si c’est au bout de 40 émissions !

Il s’agit de votre première expérience à un jeu télévisé. Pensez-vous qu’il y’en aura d’autres ?

Non, pas forcément. Je ne regarde pas les autres jeux, je suis vraiment une fan de Tout le monde veut prendre sa place depuis ses débuts. J’aime bien Questions pour un champion , mais je n’ai pas vraiment l’occasion de la suivre.