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Hakim (Questions pour un champion) : « J’ai accompli ce que je voulais, j’ai l’impression d’être à la retraite »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 26/06/2020 à 17:49 Mis à jour le 27/06/2020 à 11:30

Candidat mordu de jeux télévisés et redoutable en toute circonstance, Hakim n’a pas laissé l’occasion de concourir dans un nouveau tournoi de Questions pour un champion, à suivre dès ce 26 juin à 18h05 sur France 3.

Joshua Daguenet : Après de nombreuses participations aux jeux télévisés, gardez-vous une motivation intacte pour cette spéciale grands champions de Questions pour un champion ?

Hakim : Pour ce genre de formule un petit peu de l’ordre de l’extra, je n’ai pas eu la même motivation de gagner que lorsque j’étais candidat avec des cagnottes en jeu assez mirobolantes. Après, l’adrénaline du jeu et l’envie de retourner sur le plateau demeurent, mais l’instinct de gagner n’est pas le même. L’instant intéressant de la chose est de rencontrer des joueurs qui sont parmi les meilleurs. Mais j’ai l’habitude de dire que j’ai l’impression d’être un peu à la retraite depuis que j’ai gagné la grosse cagnotte de Questions pour un super champion. J’ai accompli ce que je voulais.

La formule a été réduite par rapport à la compétition de fin d’année dernière. Connaissiez-vous l’ensemble de vos adversaires ?

J’en connaissais la moitié. Il y a deux, trois personnes que je n’avais pas suivies. J’ai fait particulièrement attention à Grégory Moalic, le grand champion de Tout le monde a son mot à dire, et créateur de Quizypedia, devenu quelqu’un de vraiment très fort. Hugues Compère, que j’affronte ce vendredi, est une référence depuis vingt ans. Et puis Colette, de ma région, qui a gagné onze fois dans Questions pour un super champion et intégré le cercle très fermé des gens qui ont gagné au moins 100 000 euros.

« Depuis Questions pour un super champion, je vis un peu sur mes acquis »

Votre ville, Béthune, suit-elle vos exploits au fil des années ?

Oui. Je me suis encore fait interpeller par trois personnes en rentrant du jardin public à Béthune. Les gens sont surtout très fiers d’avoir un Béthunois, voire quand c’est dans la région, on me dit que je représente bien les Hauts-de-France ou le Pas-de-Calais. Ils sont contents qu’à travers moi, une image positive soit donnée de la région.

Prenez-vous le temps de vous entraîner avant des spéciales ?

Ce n’est plus le cas. Je n’avais jamais autant potassé pour la compétition Questions pour un super champion, là je m’étais surmotivé et j’étais intéressé de dégager du temps, car j’ai toujours voulu tout savoir sur tout et c’était le bon moment. Depuis, je vis un peu sur mes acquis.

Habitué aux victoires, avez-vous été un peu déçu par votre récent parcours dans Tout le monde a son mot à dire ?

Oui, j’étais déçu. C’est la dernière fois où je me suis vraiment remotivé pour un jeu. Pour moi, c’est un résultat en demi-teinte, car en même temps j’ai gagné 12 600 euros et ce ne serait pas correct de dire aux gens que ce que j’ai fait est nul, car c’est une très belle somme. Mais, oui, je visais ou un record ou beaucoup plus que six victoires.

« Le record d’Éric est justifié »

Que pensez-vous du triomphe d’Éric, devenu récemment le plus grand maître des 12 coups de midi ?

Je l’ai rencontré le même jour que le tournage de Questions pour un champion, car je participais à deux émissions avec le combat des maîtres. Son parcours est relativement justifié parce que c’est une personne qui a beaucoup potassé. C’est d’autant plus touchant qu’il est introverti, et a dû se forcer pour aller à la télé. En terme de connaissances générales, il est très solide. Il est touche à tout et très pointu sur plusieurs domaines.

L’avez-vous ciblé comme étant le candidat à battre lors du combat des maîtres ?

Oui, mais parmi deux, trois autres. Je suis obligé de nommer Xavier et Paul qui sont des références.

Comptez-vous reprendre le chemin des sélections ?

Je ne pense pas. Je m’oriente vers le chemin de conceptions d’émissions. Je suis en train de réfléchir à des mécaniques de jeux et les proposer à des productions de TF1 ou France Télévisions avec lesquelles je suis familier. J’ai vécu une très belle période dorée, la décennie 2010, c’est peut-être l’occasion d’aller de l’avant.