Gaëlle et Julien (Le château de mes rêves) : « On préfère ne pas se donner de date butoir pour l’ouverture des chambres d’hôtes »
Dans Le château de mes rêves sur M6, Gaëlle et Julien présentent leur quotidien, divisé entre les rénovations de leur demeure et la vie de famille avec leurs cinq enfants. Ils se confient à Toutelatele sur leur arrivée dans l’émission, les moments forts à l’antenne, ou encore leurs projets à venir.
Ewan Maleszka : Quel était votre projet lors de l’achat du château ?
Julien : Nous nous sommes rencontrés il y a seize ans, et n’avons jamais eu beaucoup d’argent. C’était un rêve pour nous d’acquérir une belle propriété comme cela. Nous avons d’abord rénové une grange, dont la vente nous a permis d’acheter le château.
Pourquoi avoir choisi de montrer votre quotidien dans Le château de mes rêves ?
Julien : On connaissait déjà l’émission, on la regardait dès le premier épisode. Elle nous correspondait, car elle met en avant des familles sans fortune personnelle. On a essayé de s’inscrire une première fois sans que cela fonctionne, mais la production nous a retrouvés par le biais de la page Facebook où l’on partage nos rénovations.
Gaëlle : On voulait montrer aux gens qu’en travaillant, il est possible de réaliser ses rêves et d’acquérir un bien comme le nôtre. Comme on avait le projet d’ouvrir des chambres d’hôtes, c’était également l’occasion de se faire connaître.
« Certains épisodes auraient quand même pu être montés différemment »
L’installation du chauffage au sol a été épique, tout comme les travaux de la cuisine qui ont permis aux téléspectateurs de découvrir des scènes cocasses. A-t-il été facile pour vous de rester naturels en compagnie des caméras de la production ?
Gaëlle : C’était très compliqué au début, car on ne connaissait pas le milieu audiovisuel et il y avait deux caméras braquées sur nous en permanence.
Julien : Ce n’est pas facile de rester naturel, on fait toujours attention à ce que l’on dit. L’émission nous donne la chance de raconter ce que l’on veut, mais il s’agit quand même de notre image. On veut toujours bien faire, surtout vis-à-vis de nos enfants, donc on essaye que le tournage se déroule au mieux.
Gaëlle : Finalement, on oublie vite les caméras et le naturel revient au galop. Les travaux sont une habitude pour nous, on ne se pose pas de questions.
Avez-vous un droit de regard sur les séquences diffusées ?
Julien : Absolument pas. Nous choisissons ce que l’ont veut montrer, mais une fois les images filmées, la production les monte comme elle l’entend. Si l’on ne veut pas qu’une déclaration soit diffusée, on en a la possibilité. C’est un programme très bienveillant, les caméras sont là pour nous mettre en avant, et non pour nous faire plonger comme dans certaines émissions.
Auriez préféré que certaines séquences ne soient pas diffusées ?
Gaëlle : Nous aurions eu des choses à redire sur certaines séquences. Même si le programme plaît à notre famille, à nos amis et aux gens que l’on ne connaît pas, certains épisodes auraient quand même pu être montés différemment.
« Regarder une série dans son canapé, c’est du temps perdu »
Les téléspectateurs vous voient jongler entre vos rénovations et votre vie de famille. Comment parvenez-vous à vous ménager ? Vous imposez-vous des périodes sans travaux ?
Julien : J’ai la chance d’avoir une super femme qui gère beaucoup de choses ! On est toujours en train de faire quelque chose. Pour nous, regarder une série dans son canapé, c’est du temps perdu !
Gaëlle : Certains jours, on ne fait pas de travaux. D’autres, on ne fait pas le ménage pour donner la priorité aux travaux, on s’occupe du plus urgent. On fait participer les enfants pour travailler en famille.
Comment avancent vos travaux ? Avez-vous une date en tête pour l’ouverture des chambres d’hôte ?
Julien : Pour garder le moral, on préfère ne pas se donner de date butoir. Ne pas la respecter serait beaucoup de pression et d’agacement pour nous.
Gaëlle : Nos emplois respectifs sont un avantage et un inconvénient. Ils nous permettent d’avoir des revenus, et de ne pas en attendre du château. Le projet est financé par nos activités, et les chambres d’hôte seront un plus. Elles permettront néanmoins à l’un de nous deux d’arrêter de travailler et de se consacrer au château.
À quoi peut-on s’attendre pour la suite de votre participation dans Le château de mes rêves ?
Julien : La saison à venir va être chargée pour nous, on va terminer le grand chantier de nos pièces à vivre. Quand on a emménagé, il n’y avait pas de salle de bain ni de cuisine, on a fait au plus urgent. Entre temps, Gaëlle est tombée enceinte de jumeaux et une équipe de télévision a débarqué chez nous, donc le planning a été un petit peu retardé ! On touche désormais au but, on va pouvoir enchaîner sur la création des chambres d’hôtes et l’accueil du public. Les téléspectateurs auront beaucoup de choses à voir !