Faites entrer l’accusé : Frédérique Lantieri sacrifiée par France 2
Depuis son lancement en juin 2000, Faîtes entrer l’accusé s’est imposé comme l’émission incontournable des faits divers à la télévision. Alors que le genre ne cesse de se multiplier, le magazine signera son grand retour ce mercredi 23 janvier sur France 2. Dès 22h50, Frédérique Lantieri proposera une enquête inédite sur le meurtre d’Anne Barbot.
Pour sa dix-neuvième saison, Faîtes entrer l’accuser quittera sa traditionnelle case dominicale pour s’installer le mercredi en deuxième partie de soirée. A cette occasion, la mécanique du programme a été revue. « Les neuf inédits restent des affaires avec de gros enjeux humains. Mais on ne donnera plus l’identité du coupable dès les premières minutes pour ménager le suspens. On a raccourci mais multiplié les interviews pour obtenir un rythme plus rapide et l’on a changé nos lieux de tournage des plateaux : on sera par exemple à bord d’une péniche ou dans une école d’architecture parisienne... », a expliqué Frédérique Lantieri à Télé Star. Concernant son basculement du dimanche au mercredi, l’animatrice n’a pas caché son inquiétude. « Notre case était très identifiée, il faut espérer que le public suive », a-t-elle souligné.
Cet été, la direction de France 2 a évoqué un arrêt de Faîtes entrer l’accusé à l’issue de la saison. Alors qu’aucune décision n’a été actée, Frédérique Lantieri a estimé que l’on ne pouvait pas se passer d’une « émission pareille ». « Ce serait incompréhensible : non seulement elle a de bonnes audiences mais elle est respectée, aussi bien par le milieu judiciaire que par les enquêteurs, gendarmes ou policiers », a-t-elle précisé. L’animatrice n’a pas hésité à pointer les différences entre son magazine et les autres programmes de faits divers. « Dans nos docs, ce ne sont pas les voisins qui parlent, on a les juges, les procureurs, etc », a-t-elle conclu, tout en indiquant que l’arrêt de Faîtes entrer l’accusé déclencherait une mobilisation des fans.