Face à l’info : le remplaçant d’Eric Zemmour désigné par Cnews ?

CNews a annoncé l’arrivée du sociologue et essayiste Mathieu Bock-Côté pour sa rentrée du lundi 23 août 2021. Il interviendra dans les différents talks de la chaîne mais aussi sur Europe 1, tout en disposant de sa propre émission, un format hebdomadaire d’une heure piloté par Thomas Lequertier.

Un proche d’Eric Zemmour

À droite toute ? Les détracteurs de la chaîne du groupe Canal+ pourraient avoir du grain à moudre avec l’arrivée d’un politologue qui a de nombreux soutiens mais qui est aussi décrié pour ses idées conservatrices et souverainistes.

Ami d’Eric Zemmour mais aussi proche du philosophe Alain Finkelkraut, Mathieu Bock-Côté avait notamment créé la polémique en louangeant Vladimir Poutine à l’occasion d’un billet consacré au quatrième mandat du Président russe : « Poutine a replacé la Russie sur la carte du monde. Alors qu’on se moquait d’elle, elle fait peur de nouveau. Et quoi qu’on en pense, les hommes aiment que leur pays soit puissant et même craint ».

Sur CNews, il débattra tous les samedis à 20 heures dans le rendez-vous Il faut en parler, une émission de décryptage de l’actualité et d’analyse des « enjeux fondamentaux qui secouent les sociétés occidentales des deux côtés de l’Atlantique ». Sur la grille, l’émission prend la relève du talk d’Eugénie Bastié, Place aux idées, à l’antenne dès 19 heures.

Eugénie Bastié en lead-in

Le principal intéressé, qui a obtenu carte blanche pour le sujet des thèmes, officiera également sur Europe 1 pour accompagner Sonia Mabrouk dans l’émission Le Grand Rendez-vous. Il s’est réjoui de faire partie de l’aventure : « Il y a beaucoup d’enthousiasme, mais un petit peu de trac. C’est quand même un nouveau défi ».

Mathieu Back-Côté était intervenu le 18 décembre 2019 pour débattre avec Eric Zemmour dans un face-à-face de trente minutes, orchestré par Christine Kelly. Cette arrivée pourrait aussi relancer les rumeurs - insistantes - de départ d’Eric Zemmour, fin prêt à se lancer dans la course aux présidentielles. Et si CNews avait décidé de pérenniser l’avenir de Face à l’info ?