Engrenages (saison 5) : les adieux de Grégory Fitoussi, alias Pierre Clément
Actuellement diffusée sur Canal+, la saison 5 d’Engrenages marque la disparition d’un de ses personnages historiques. En effet, à la fin de l’épisode 6, Pierre Clément (Grégory Fitoussi) est blessé par balle par un gardien de la paix, en sortant du bureau du juge Roban. L’événement dramatique et étonnant est survenu après une tentative d’évasion de son client, incarcéré suite à sa mise en examen pour homicides sur sa femme et sa fille.
Et le destin de l’avocat est scellé en ouverture de l’épisode 7, diffusé ce lundi 1er décembre, alors que l’on découvre le corps de Clément à la morgue. Mais la disparition de Pierre Clément est-elle une décision artistique ou un choix du comédien ?
« C’est d’abord une volonté de l’acteur, confie la scénariste Anne Landois à Toutelatele. Grégory Fitoussi est un acteur qui tourne énormément, qui a beaucoup de succès, qui est en train de faire une très belle carrière internationale et qui avait de plus en plus de mal à conjuguer à la fois des tournages en France et à l’étranger. Engrenages, c’est huit mois de tournage. Ça demande beaucoup de disponibilité. Et pour lui, ce n’était plus possible. »
« On a énormément regretté cette décision de sa part, mais après, on en a fait une force dramatique, poursuit la showrunner. On s’est dit : Ok. On va raconter comment cet avocat sort de la saison. Et quel impact ça va avoir sur nos autres héros. »
La saison 5 a démarré sur le deuil de Laure, Gilou et Tintin, suite à la mort de Sami. Le décès de Pierre Clément relance ainsi la thématique en milieu de saison, comme l’explique Anne Landois. « Cette thématique du deuil en milieu de saison nous permet aussi de rapprocher Laure et Joséphine. Et la mort de Pierre nous a permis de tisser une relation nouvelle entre elles. Même si c’est très pudique parce que ce sont deux femmes qui ont toujours été à couteau tiré. Elles n’ont pas perdu la mémoire de ça. Mais petit à petit, elles vont se rendre compte que ce sont deux femmes qui se ressemblent, finalement, et qui ont du respect l’une pour l’autre. »