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Elsa Esnoult (Les mystères de l’amour, TMC) : « Fanny va pardonner John pour sa relation avec Gabriella »

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Rédacteur - Expert TV & Audiences
Publié le 28/01/2023 à 18:59 Mis à jour le 28/01/2023 à 20:43

Fanny est torturée dans la saison 31 de la série Les mystères de l’amour. Pour Toutelatele, Elsa Esnoult en dit plus sur cette intrigue haletante, dont la suite est diffusée ce samedi 28 janvier 2023 en access prime-time sur TMC.

Emmanuel Lassabe : Fanny gagne en profondeur avec un enchaînement de drames au début de la saison 31 de Les Mystères de l’amour. Comment avez-vous abordé la fausse-couche de Fanny ?

Elsa Esnoult : Cela a été très dur pour mon personnage. C’était le rêve de sa vie d’avoir cet enfant avec sa moitié, donc elle pense qu’elle n’a vraiment pas de chance et qu’il n’y a rien à faire. Elle est persuadée qu’ils n’auront jamais de bébé tellement elle a l’impression qu’à chaque fois, le ciel lui tombe sur la tête. Elle a été très blessée intérieurement.

Elle avoue à Chloé qu’elle pense même à mourir… Comment Fanny tient-elle finalement le coup face à cette épreuve ?

Son mari est en maison d’arrêt, elle se dit qu’il faut qu’elle reste forte pour lui. Elle a essayé de placer un peu cela de côté, et de tout miser sur Christian. Elle sort le maximum pour son compagnon, qui est dans une plus mauvaise position puisque non seulement, il est malheureux et en plus, il se retrouve enfermé.

Christian est donc désormais en prison. Cet éloignement permet au personnage de Fanny d’être entouré des amis habituellement distants tels que Olga, Jimmy, Bénédicte ou encore Laly. Est-ce le point positif de cette intrigue dramatique ?

C’est vrai que l’on peut voir finalement que toute la bande est présente et se réunit pour elle, et c’est important. En effet, il était obligatoire de montrer cette solidarité du groupe. Pour ma part, j’étais hyper heureuse de pouvoir tourner avec eux parce que je les ai retrouvées en fin de compte. Ce sont comme mes grands frères et mes grandes sœurs. J’ai adoré ces scènes avec eux. Cela m’a fait beaucoup de bien aussi.

« Fanny a beaucoup de mal à être sans Christian »

Fanny est très entourée, par ses amis, ses pères, ou encore Chloé, mais on perçoit une extrême solitude depuis le départ de Christian. Peut-elle vraiment surmonter cette épreuve ?

Elle a beaucoup de mal à être sans lui, d’où les moments où l’on voit beaucoup de larmes et de tristesse. Mais il est évident qu’on ose penser qu’il y aura un bon dénouement et une fin assez heureuse où elle va le retrouver. Elle s’accroche puisqu’elle a l’espoir de le faire sortir le plus vite possible.

Quelle est la stratégie de Fanny pour mettre fin à ce cauchemar ?

Elle va tout mettre en œuvre pour trouver des solutions, des témoins qui pourront démentir que tout cela est faux et que Christian n’est pas coupable. Il n’y a que cela qui compte pour elle, elle veut le revoir. Même si elle est entourée, elle va tout faire pour avoir son Christian auprès d’elle.

Laly est un nouveau soutien de taille pour Fanny. Est-ce le début d’une nouvelle amitié ?

Il n’y a jamais eu de rupture entre les deux femmes. Il faut dire que Laly était auparavant sa belle-mère. Elle l’a toujours eu de l’affection pour elle. Après c’est vrai qu’elles se retrouvent plus proches. C’est drôle ce qu’il s’est passé. À force de tourner depuis des années dans cette série, je me suis tellement imprégnée du personnage que j’ai réussi à me mettre dans sa position, lorsqu’elle a revu John et Laly comme au bon vieux temps.

Regrettez-vous la séparation de Laly et John, votre père adoptif dans la série ?

C’est un peu le principe des parents divorcés. Quand elle les aperçoit dans la même pièce, Fanny a eu un sentiment de nostalgie. Je l’ai eu également, je l’avoue. J’ai pensé que c’était dommage qu’ils ne soient plus ensemble. Maintenant, les histoires sont comme elles sont.

Des souvenirs particuliers vous sont-ils particulièrement revenus durant ce tournage ?

Oui, c’est vrai que je suis arrivé dans cette série depuis un moment désormais, il y a un passif. Pendant des années, nous avons eu beaucoup de bons moments avec John et Laly dans cette petite maison. Cela a duré plusieurs années, où l’on était tous les trois. C’est évident que de revoir ce schéma, ça m’a fait revivre quelques souvenirs. C’était sympa de retrouver ce contexte. Ça m’a fait plaisir et je pense qu’eux aussi, cela leur a procuré quelques sensations. Les scènes étaient vraiment cool à jouer.

« C’est important de dire que les femmes sont fortes »

Avant même la mort de Fabien, Sandra Wolf a lancé une véritable vendetta contre Fanny. Pourquoi la déteste-t-elle autant ?

On peut se poser la question en effet. Mais pourquoi tant de haine finalement ? Après, dans la vie, il y a des gens qui peuvent vous détester et vous n’en savez pas les raisons. Il ne faut pas trop chercher d’explications là-dessus. Il faut qu’il y ait des histoires et des intrigues afin qu’il y ait du rebondissement. C’est dur parce que Christian et Fanny ne comprennent pas tout cet acharnement, mais ça montre aussi que des gens essaient de les séparer, de leur faire plein de problèmes. Mais ils sont toujours soudés et unis. Ils vont surmonter tout cela.

Fanny peut-elle pardonner à John sa relation avec Gabriella même si la cousine de Laly semble œuvrer désormais pour protéger Christian en prison ?

Fanny, même si elle ne va pas dans le sens de son père concernant ses choix, lui excusera tout puisqu’elle l’aime. Fanny ne peut pas se brouiller à vie avec les gens proches d’elle, c’est impossible.

Avec des intrigues plus réalistes que celle de la secte ou des amazones, Fanny montre une nouvelle facette, celle de la résilience. Est-ce aussi une manière de pouvoir s’identifier plus facilement à votre personnage ?

Il est bien d’avoir plusieurs facettes à son personnage. Il y a plusieurs traits de caractère auxquels les fans peuvent s’identifier. Si elle a tel comportement, les gens peuvent se dire qu’elle leur ressemble. Je trouve ça bien, et c’est ce qui constitue un être humain finalement. C’est rare d’être totalement lisse.

Avez-vous ressenti ce virage scénaristique ?

Même si cela n’est pas écrit vraiment exactement comme on peut l’interpréter dans cette situation, cela me semble évident en quelque sorte. Fanny est forte, elle va surmonter ces drames. J’avais besoin de montrer ce trait de caractère dur et fort de Fanny. C’est important de dire que les femmes sont fortes.

« Cette chanson bizarrement a interpellé les techniciens du studio »

Quid du contrat qui avait été payé pour enlever Fanny ? Les amazones ont échoué, mais l’identité du commanditaire n’a jamais été révélée…

Je ne peux pas en dire plus parce que l’on est obligé de garder toujours du suspens. Il est bon de laisser les téléspectateurs découvrir au fur et à mesure les faces cachées de cette intrigue.

Fanny a enregistré une chanson en anglais dans les derniers épisodes. D’où vient l’idée ?

On parle notamment du titre (Le Crime de s’aimer}. C’est une musique qui a été importante par son message, et qui a touché les gens. En fait, lorsque je suis partie travailler mes chansons à Nashville, cette chanson a bizarrement interpellé les techniciens du studio. Ils m’ont demandé « Pourquoi vous ne la feriez pas en anglais ? » Ça fait trois ans que l’on avait soulevé cette idée de la jouer en anglais. Comme là, on a eu cette chance de le faire aux États-Unis à Nashville et à New York, c’est évident que nous en avons parlé tous entre nous et nous avons conclu que nous devions avoir quelques titres en anglais.

Est-ce là un projet pour promouvoir votre album à l’international et toucher de nouveaux marchés ?

C’est évident qu’en allant nous produire aux États-Unis, nous voulions faire connaître un peu notre musique aux Américains. On m’a dit cependant qu’il y aurait déjà pas mal de Français lorsque je m’y rendrais, parce qu’il existe beaucoup d’expatriés. Mais il y a également des Américains et ils avaient envie de faire écouter ces chansons-là aux locaux. En plus, comme on diffuse les clips, nous pouvons voir quels pays cela touche et nous avons vu que le continent américain était attiré par nos musiques. Nous nous sommes dit alors que nous devrions faire quelque chose là-bas.