Dragon Ball Super / One Piece : quand le porno s’empare de Bulma, Nami et des personnages féminins
Le week-end, les dessins animés japonais sont à l’honneur sur TFX. Depuis de nombreux mois, Dragon Ball Super investit le canal 11 de la TNT chaque dimanche. Cinq aventures ont été proposées ce 10 février. La veille, Nicky Larson a fait ses grands débuts, à l’occasion de l’adaptation cinématographique signée Philippe Lacheau.
Le samedi 9 février, le personnage crée par Tsukasa H ?j ? a attiré une moyenne de 80 000 téléspectateurs et 1.7% de l’ensemble du public pour les sept premières aventures. Le lendemain, la suite de Dragon Ball Z a réuni 187 000 Français pour la moyenne des cinq péripéties, correspondant à 2.9% des Français devant leur écran.
L’auteur de One Piece pas gêné par le phénomène
Au Japon, les mangas populaires sont ciblés par des détournements à caractère érotique voire pornographique des œuvres. Un phénomène nommé « hentai », soit « perversion » en français. One Piece, le manga le plus vendu au monde et dont l’animé est exploité en France par Game One, est particulièrement touché. Son créateur, Eiichiro Oda, a répondu à l’un des fans par la voie de ComicBook.com lors d’une session de questions / réponses. Et visiblement, le mangaka ne s’est pas ému de voir ses personnages féminins exploités à des fins sexuelles :
« Mon mentor m’a appris que l’univers manga créé par un auteur est un produit : après que les gens aient dépensé de l’argent pour son acquisition, ce n’est pas professionnel pour nous, auteurs, de nous plaindre de son exploitation. Je suis entièrement d’accord avec lui. Si vous aimez mon travail, interprétez le comme vous le souhaitez. Cela me rend heureux de savoir que vous lisez mon manga ».
Nami et Bulma, objets des convoitises
Si l’auteur nie avoir posé un « regard érotique » à son oeuvre, lui comme d’autres a cédé à l’exubérance des formes attribuées à ses protagonistes femmes. Berserk, autre immense succès depuis trente ans au pays du soleil levant, est également connu pour ses dessins très explicites et les situations salaces auxquelles a été confrontée Casca ou encore Dame Farnese.
Dans les versions érotisées des mangas populaires, Nami de One Piece est particulièrement prisée, comme l’est Bulma dans l’univers de Dragon Ball Super. En attendant, cela n’a aucune incidence sur le succès des œuvres originelles même si Eiichiro Oda a cependant annoncé une fin proche à son ouvrage. Il a promis un dénouement « impossible à deviner » et « un vrai trésor » pour ses fidèles lecteurs probablement tombés des nues en apprenant la nouvelle.