Desperate Housewives : moins performant que Bones et NCIS !

Depuis le 27 avril, les Desperate Housewives s’offrent une nouvelle séance de rattrapage sur M6. Tous les vendredis à raison de trois épisodes par semaine, les femmes au foyer ont pris le relais de la première saison de Bones. L’occasion de redécouvrir les tracas quotidiens des habitantes du quartier haut en couleur de Wisteria Lane.

Véritable raz de marée outre-atlantique sur la chaîne américaine ABC, la série est arrivée pour la première fois à la télévision française sur Canal+, à la rentrée 2005. La production jouit alors d’un effet de nouveauté et d’une critique dithyrambique à son égard. Les « drôles de dames » de Wisteria Lane ont rapidement conquis le cœur des téléspectateurs de la chaîne cryptée. 1.4 millions de fans se sont passionnés devant la première saison, soit la meilleure audience de la chaîne, excepté les retransmissions des matchs de football. Lors de la deuxième saison, Susan Myers and co ont même réussi le pari de résister aux apollons de M6 dans Prison Break, diffusée dans la même case horaire. Les deux derniers épisodes des femmes au foyer ont été suivis par 1.9 millions de téléspectateurs, soit 26% de part d’audience.

Par conséquent, M6 ne s’est pas fait prier pour racheter les droits de diffusion de la série et a dégainé son nouvel atout Desperate Housewives l’année dernière, tous les mardis en prime-time, lors de la coupe du monde de football en Allemagne. Résultat, la série attire en moyenne 4 millions de téléspectateurs, avec des pics atteignant parfois les 6 millions. Mais avec cette énième rediffusion, les demoiselles commencent naturellement à générer moins d’audience. Les neuf épisodes - diffusés depuis le 27 avril 2007 - ont rassemblé en moyenne 2.7 millions de fidèles pour 12.8% de part de marché. Des résultats nettement moins performants que Bones, NCIS ou autres séries policières.

Dès le début de l’été, il sera temps pour M6 d’enchaîner avec la seconde saison inédite en clair, succédant ainsi vraisemblablement au dernier épisode de la saison 1. A noter qu’outre atlantique, Marc Cherry, le créateur de la série, a récemment signé un contrat de quatre ans avec le studio américain (Touchstone Television), ce qui le lie jusqu’à mai 2011. D’ici là, les téléspectateurs n’ont pas fini de percer les mystères des Desperate Housewives !