Dans les coulisses de La Fureur, le retour !
Pour l’enregistrement de La Fureur, le Retour, rendez-vous est donné à 19 heures au fin fond du dédale qu’est la Plaine Saint Denis. Dehors, alors que le jour se couche tranquillement, et que la fraîcheur s’installe, une file de personnes attend le bon vouloir d’un molosse vêtu de l’apparat inévitable du videur - blouson en cuir/jean. Le public de l’enregistrement précédent n’est pas encore sorti, il faudra donc patienter. Les peoples, la presse et autres invités entrent, pour leur part, par une porte dérobée sur le côté, direction un petit salon privé où attendent champagne et petits fours.
Certains candidats de l’émission précédente trainent ici et là, tels qu’Alexandra Sublet, présentatrice sur la grande sœur de W9, M6 et Maïdi Roth, chanteuse aperçue dans Plus belle la vie ou encore, il y a fort longtemps, dans Héroïnes, aux côtés de Virginie Ledoyen. Au fur et à mesure, la salle se remplit : il est 19h30, Amandine Nicolas, en charge du planning, espère : « Si tout se passe bien, on aura seulement nos 45 minutes de retard habituelle ! ». Personne ne semble se préoccuper de l’heure, ni du public, pourtant déjà installé et chauffé à bloc : les murs tremblent de leurs applaudissements.
Dans la foule, on distingue certains des candidats de cette dernière émission de la soirée. Notamment Karima, l’une des « miss musique » de la chaîne, mignonne comme tout dans sa tenue décontractée jean/top. La jeune femme, dont la sœur n’est jamais loin, tente gentiment de soudoyer le préposé aux questions. Manque de chance, celui-ci en a connu d’autre, et résiste au charme de la présentatrice. A quelques centimètres de là traîne un certain Harlem, ex-académicien lui aussi. Tiens, un petit air de déjà vu. Le jeune homme court dans tous les sens, entrant, sortant, avec son bloc à la main, semblant chercher quelqu’un. Des projets en perspective ?
Autre pro de la musique à avoir répondu présent à l’invitation de la chaîne, l’indétrônable présentateur de Fréquenstar, Laurent Boyer. Alors que celui-ci discute avec un membre du staff de l’émission, débarque Leslie, la chanteuse R’n’B, perchée sur des hauts talons. La pauvre semble en sérieuse difficulté pour aligner trois pas, non pas à cause du champagne qui coule à flot, mais bien de ses échasses ! On en viendrait presque à lui proposer de l’aide !
Puis, la star du soir débarque : Alexandre Devoise, le présentateur de la Fureur, vêtu d’une superbe chemise rose pâle... Mais son pantalon laisse entrevoir une « splendide » paire de santiags ornées de fleurs roses, qui n’auraient même pas leur place dans la collection pourtant florissante de Dick Rivers ! Sans hésitation, l’homme reçoit la palme du kitsch, même si la concurrence est rude, en la personne de Sophie Favier. L’ancienne acolyte de Dechavanne, accompagnée de sa fille, s’est parée d’un ensemble près du corps en skaï sans doute volé dans la garde robe d’Armande Altaï. Autre tenue remarquable, celle de Richard Virenque : de face, une simple chemise blanche faisant ressortir son bronzage ; de dos de nombreux strass dessinent ce qui semble être, de loin, un aigle. Les goûts et les couleurs...
Alors que le brouhaha s’est installé depuis vingt minutes, d’un coup, le silence devient roi : chaque people part dans sa loge se faire relooker, recoiffer, repoudrer. Dans les coulisses, plus un bruit, on attend patiemment que le top départ soit donné. Les danseuses courent d’une pièce à l’autre, portant dans leur bras des robes dorées, argentées. Les personnalités sortent tour à tour, Alexandre Devoise en tête. Le présentateur a changé de chemise, mais a gardé ses tiags, (dommage !). Tous se dirigent vers les escaliers, le top a été donné, l’émission va enfin être enregistrée. Il est presque 20h30, les 45 minutes de retard habituelles ont au final été multipliées par deux...
Alors que les neuf people rejoignent tour à tour le plateau, le public commence déjà à hurler. Côté filles donc Karima, Leslie, Sophie Favier et Irène, opposées aux garçons, représentés par Laurent Boyer, Richard Virenque, Alain Bouzigue, de Caméra Café, et Michaël Gregorio. L’émission commence par une danse endiablée de Devoise, accompagné des cris du public féminin. Il faut dire que l’homme a un bon déhanché ! Dès les premières minutes, une ambiance festive et bon enfant s’installe. Certes, le chauffeur de salle est bon, mais le casting l’est tout autant. Quant au public, chacun semble ravi de terminer ce mercredi à cet endroit précis. Ca chante, ça danse, ça rit, ça triche aussi parfois, notamment du côté des hommes, qui font parfois preuve de mauvaise foi... feinte bien sûr. Laurent Boyer organise ainsi un « coup d’état » avec Alain Bouzigues, semblant quitter le plateau accompagné de tous les hommes du public !
Du côté des femmes, Karima excelle, sous l’œil attentif de sa sœur, bien en place derrière la caméra : « Ah, là, elle ne saura pas ! Ah si, elle a trouvé ! Bah j’aurai jamais cru ! ». Sophie Favier, pour sa part, chante en même temps que les garçons, les aidant même sans le vouloir. Mais ici pas de mauvaises joueuses, bien au contraire, chacune rit de bon cœur des gaffes des autres. Notamment lorsqu’Irène, qui n’est pas française, ne comprenant pas le jeu, donne le nom du chanteur du jingle au lieu de répondre à la question posée !
Seul petit bémol : un regard noir lancé par Leslie à une jeune femme du public, car celle-ci, couvrant la voix des candidates, donnait une réponse fausse, entraînant la défaite du clan féminin lors d’un des jeux. Fureur de vaincre, quand tu nous tiens !
Au final, les grandes gagnantes sont les femmes, grâce notamment à une Karima maîtresse ès-quiz musical, et une Leslie impériale sur la dernière épreuve. Alexandre Devoise tire donc un numéro au sort dans ce public afin de désigner la gagnante d’une console de jeu. Et le hasard fait bien les choses, puisque celle qui est désignée ne devait, à l’origine, pas faire partie du public...
Retenons que le clou du spectacle était vraiment au centre, avec un Alexandre Devoise survolté, et très à l’aise dans son rôle. Dansant sur les jingles, riant à gorge déployée, il assure, faisant même oublier Arthur en maître de cérémonie. Pendant la pause, le présentateur se préoccupe du public, entre deux repoudrages de nez, il sourit. « Joie et bonne humeur en votre demeure » s’engage-t-il. La promesse est bien tenue, car cette fureur lui colle à la peau...