Toutelatele

Coralie (N’oubliez pas les paroles) : « Dépasser Kévin, c’est quelque chose d’énorme, de fou »

Joshua Daguenet
Par
Rédacteur TV & Séries
Publié le 19/04/2019 à 19:48

Ce vendredi 19 avril, Coralie a dépassé Kévin en nombre de victoires grâce à ses 43 et 44e succès dans N’oubliez pas les paroles. La veille, la maestro a atteint le cinquième rang avec une cagnotte dépassant les 200 000 euros. Pour Toutelatele, la jeune femme revient sur sa belle performance, tout en contant sa belle rencontre avec le maestro Toni et le fameux canular de Marc Lavoine le 1er avril.

Joshua Daguenet : Vous avez pris le pouvoir le 25 mars. Depuis, vous enchaînez les victoires sur France 2. Quelle est la recette de ce joli parcours ?

Coralie : Il y a trois facteurs : le travail, la chance, indispensable dans ce jeu, et la gestion du stress – la concentration –. Je suis d’une nature stressée mais on peut voir à l’écran que je me sens de plus en plus à l’aise au fil des numéros.

Que vous inspire le morceau « Les jours électriques » de Jenifer, qui a intronisé votre arrivée sur le plateau ?

J’aime cette artiste et elle correspond à mon timbre de voix. Je voulais une chanson sur laquelle je sois à l’aise en arrivant. La production m’a demandée de choisir cinq chansons pour en piocher une et j’ai pu interpréter mon choix numéro un.

Qualifiée pour les Masters, quel maestro souhaiteriez-vous affronter en priorité ?

Je n’ai pas pensé à cette question. Le petit clin d’œil serait Toni car c’est lui qui m’a coachée. J’en suis là grâce à lui donc ce serait drôle de l’affronter.

Comment s’est concrétisée cette rencontre avec Toni ?

J’ai fait un covoiturage avec sa femme pour me rendre à un concert. Je l’ai pris pour un signe car je venais de repasser le casting. J’étais dans l’attente d’une réponse et quand je suis venue à lui parler de l’émission, elle m’a proposée de me donner des conseils car son mari était l’un des grands maestros du jeu. Je le connaissais forcément car je suis une grande fan de ce jeu. Elle m’a donnée son contact et j’ai pu le rencontrer. Il m’a ensuite coachée.

Quel a été son premier conseil ?

Ne pas se fier aux textes que l’on peut trouver sur internet, car il existe beaucoup d’erreurs et tout se joue à un mot sur cette émission. Il m’a ensuite conseillé les titres et les artistes à apprendre en priorité. Je suis même venue chez lui un week-end et il m’a mise en condition pour contrôler mes erreurs.

Vous venez de dépasser Kévin en nombre de victoires. Scrutez-vous de près les statistiques des grands champions pour vous situer ?

Je les connaissais d’avance. Quand j’ai dépassé Kévin en nombre de victoires, je me suis dit que c’était quelque chose d’énorme, de fou.

Le rythme de tournage est infernal avec une dizaine de numéros par jour. Comment vous préparez-vous la veille d’une journée marathon ?

Je suis très fatiguée en me rendant sur le plateau, car la veille, je dors très peu la nuit. En revanche, je ressens une sorte d’adrénaline et j’oublie cette fatigue en jouant sur le plateau. J’arrive à être en forme, concentrée, présente.

« Je ne me vois pas participer à un autre jeu télévisé »

Comment gérez-vous votre calendrier avec ces longues journées ?

Les tournages sont rapprochés, cela permet de rester à Paris pendant un certain moment. Les sessions sont intenses avec plusieurs jours d’affilée. On arrive plus facilement à être disponible.

Votre parcours a été marqué par un canular de Marc Lavoine le 1er avril. Avant qu’il ne dévoile son identité, quelles pensées vous habitaient face à l’attitude désagréable du faux candidat « Michel » ?

J’ignorais que l’émission était tournée pour le 1er avril, mais très vite, je me suis dit que quelque chose était anormal. J’ai essayé de dénicher s’il ne s’agissait pas d’un canular d’un humoriste. Je n’ai réalisé qu’en écoutant Marc Lavoine chanter avec sa véritable voix. J’étais partagée entre l’amusement et le stress pendant cette émission.

Quelles sont vos connaissances sur le répertoire international ?

Honnêtement, mes connaissances se portent essentiellement sur le répertoire français. Je connais très peu de chansons internationales et cela tombe bien que l’émission soit francophone (rires).

Cette aventure télévisuelle est-elle amenée à connaitre une suite ?

Pas vraiment. Mes proches étaient étonnés que je participe à l’émission car je suis quelqu’un de timide. Pour moi, N’oubliez pas les paroles est différente et je ne me vois pas participer à un autre jeu télévisé.

Vous avez déjà gagné plus de 200 000 euros. Comment comptez-vous les utiliser ?

Des voyages pour moi et mes parents. J’aimerais en faire profiter des associations et notamment « Les Anges de la rue » qui vient en aide à des SDF. Pour l’instant, je commence à réfléchir à d’autres projets : soit l’immobilier ou des projets artistiques car j’écris des chansons.