Coeur Océan 2 > Caroline Guérin (Daphné) revient sur la série
L’été dernier, les téléspectateurs de KD2A tombaient sous le charme de Caroline Guérin, une jeune actrice pleine de promesses. Pourtant, la belle n’a pas attendu Cœur océan pour se découvrir une passion pour la comédie. Dès l’âge de 11 ans, elle brûle les planches et entame un parcours théâtral. Avec des amis, cette jeune femme de 23 ans a même fondé sa propre troupe intitulée « les Comtemporiens ». A l’occasion de la deuxième saison de Cœur océan, Toutelatele.com s’est invité sur les plages de l’île de Ré pour rencontrer une comédienne au regard bleu...océan.
Thibaut Lescuyer : Comment évolue le personnage de Daphné au cours de cette deuxième saison ?
Caroline Guérin : Daphné revient plus sereine, en assumant ses erreurs. A l’instar des autres protagonistes, elle a acquis une certaine maturité. Cette année, elle se laisse porter par les événements, les rencontres avec les garçons. Elle gagne en spontanéité et se pose moins de questions.
Thibaut Lescuyer : Le départ de Pierre avec sa nouvelle copine constitue pour elle un premier choc...
Caroline Guérin : Ca l’aurait certainement anéantie l’année dernière mais là, elle le prend avec plus de recul, en dédramatisant. Par la suite, sa noyade lui permet d’aborder la vie sous un angle différent et de s’affirmer un peu plus.
Thibaut Lescuyer : Quel va être le comportement de Daphné avec les garçons ?
Caroline Guérin : On retrouve chez elle une certaine dualité dans sa personnalité, teintée à la fois de douceur et de violence. On va encore le voir avec les garçons qu’elle fréquente cette année. Son cœur va être partagé entre Alexis, un jeune homme sensible, très fleur bleue et Melvil, plus dur, impulsif et rebelle.
Thibaut Lescuyer : Quels sont les écueils à éviter pour ne pas tomber dans la série bourrée de clichés ?
Caroline Guérin : C’est une question que l’on s’est posée, d’autant que beaucoup de gens ont des préjugés sur les séries françaises comme Sous le soleil ou Plus belle la vie. Moi-même lorsque je les regardais, je me disais que c’était bourré de clichés et inintéressant. Je me rends compte aujourd’hui que ce n’est pas évident. Cette année, il y a davantage de comédie dans Cœur océan, notamment grâce aux scènes avec le personnage de Raphaël. Il amène de la légèreté. En même le temps, le « cliché » est intéressant dans la mesure où il généralise une situation et permet au téléspectateur lambda de se projeter plus facilement. Il faut savoir trouver un dosage équilibré pour toucher le plus de monde possible.
Thibaut Lescuyer : Peux-tu revenir sur ton arrivée dans l’aventure Cœur océan ?
Caroline Guérin : En parallèle de ma licence en art du spectacle, j’ai intégré le Cours Florent. Grâce à cette formation, j’ai rencontré mon agent qui m’a rapidement fait passer mon premier casting pour Cœur océan.
Thibaut Lescuyer : Quels sont les facteurs qui ont poussé l’équipe à rempiler pour une deuxième saison ?
Caroline Guérin : Nous avons eu de très bonnes retombées avec la première saison, aussi bien par les critiques que le public. Dans la rue, beaucoup de jeunes filles, 15/18 ans en moyenne, sont venues me complimenter sur la série. Cette suite a été évoquée immédiatement après la diffusion de la première saison, en septembre dernier. Toute l’équipe était très enthousiaste et il n’y avait donc aucune raison de ne pas repartir pour une deuxième cuvée.
Thibaut Lescuyer : A l’orée de ta carrière, ne crains-tu pas de t’enfermer dans un programme fortement étiqueté ?
Caroline Guérin : C’est vrai qu’il y a toujours ces fameuses histoires de cases... mais je préfère multiplier les expériences plutôt que de ne pas travailler ! Il est évident que je ne vais pas faire des séries toute ma vie. Mais aujourd’hui, je prends ce qui m’apporte le plus. J’ai appris énormément de choses sur le tournage de Cœur océan, aussi bien sur la première saison que la seconde. Le rythme de travail est tellement soutenu que ça nous aide à approfondir notre jeu de comédien. Cela nous permet aussi d’intégrer les compétences à adopter lors d’un tournage, comme savoir s’adapter et toujours être sur le coup. Un jour, j’ai dû attendu 10 heures avant d’enchaîner une scène !
Thibaut Lescuyer : Comment as-tu géré la médiatisation ?
Caroline Guérin : Les gens dans la rue sont super gentils... c’est moi qui suis plus gênée qu’eux ! Je suis surprise de voir certaines personnes manifester un tel enthousiasme. Ca en devient intimidant. Quand je passe devant les lycées, j’ai tendance à jouer la carte de la discrétion... C’est drôle parce que je ne fais que commencer ma carrière, ce n’est pas comme si j’étais Pacino ! (rires) Cet engouement ne cesse de me surprendre. Cela étant, les gens sont absolument adorables et ça fait toujours plaisir.