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Clément Dumais (Ninja Warrior 5, TF1) : « Charles Poujade mérite de gagner ! »

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Rédacteur - Expert TV
Publié le 16/01/2021 à 18:56

Ce samedi 16 janvier 2021 à 21h05, TF1 poursuivra la saison 5 de Ninja Warrior. Le champion Clément Dumais se confie sur sa cinquième participation au parcours d’obstacles.

Benoît Mandin : Ce samedi 16 janvier 2021 à 21h05, TF1 diffusera le deuxième épisode de Ninja Warrior 5. Pourquoi avoir accepté de participer à nouveau au jeu ?

Clément Dumais : Je suis là depuis la première saison de Ninja Warrior. J’adore cette émission. Je viens surtout pour les obstacles et pour revoir les candidats. Au bout de cinq ans, on lie forcément des amitiés. C’est notre rendez-vous annuel. Mon objectif est avant tout de m’éclater sur le parcours.

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé cette cinquième saison de Ninja Warrior ?

Depuis deux ans, je ne m’entraîne plus spécifiquement pour Ninja Warrior. Vu que je suis sportif de haut niveau, j’ai l’entraînement qui suit. Mon objectif n’est plus de remporter la victoire. Néanmoins, en m’entraînant avec d’autres candidats, j’ai vu que je restais au niveau. J’ai juste continué à faire de l’escalade et du parcours.

En tant que champion récurrent de Ninja Warrior, ne redoutiez-vous pas d’être attendu au tournant ?

À force de participer à l’émission, je suis un peu moins surpris. Je connais toute la pression que peut engendrer le tournage. Chaque année, tout le monde attend que je sois en finale. Cette fois encore, si je n’arrive pas à y accéder, ça sera très difficile sur le plan psychologique. Si je me rate sur les qualifications ou la deuxième phase en demi-finale, ce sera un gros coup dur au moral.

« Personne ne peut être prêt à Ninja Warrior ! »

Quelles sont vos chances de remporter cette saison 5 de Ninja Warrior ?

Cette année, je le sens bien. L’an dernier, j’ai eu du mal à me mettre dans le jeu. Je n’arrivais pas à faire le vide et à être concentré. En saison 5, je me suis senti plus à l’aise sur les phases de préparation. Le psychologique fait souvent la différence sur de grandes compétitions comme Ninja Warrior.

Quel champion de Ninja Warrior redoutiez-vous particulièrement ?

Je ne me considère pas en compétition avec les autres. Je ne redoute pas de candidat. Je m’entraîne tous les jours avec Charles Poujade, premier à avoir franchi le méga-mur en saison 4. Cette année, il a fait un milliard de sacrifices. Gagner Ninja Warrior est l’objectif de sa vie ! Je n’ai qu’une envie : qu’il aille jusqu’en finale et la remporte. Charles Poujade mérite de gagner !

Comment avez-vous appréhendé la Tour d’acier et les nouveautés de Ninja Warrior 5 ?

C’est génial, car le jeu évolue beaucoup. En saison 4, il y avait déjà eu des nouveautés avec le méga-mur. Le développement d’obstacles aussi impressionnants renouvèle le jeu. Pour les anciens et nouveaux candidats, ça rajoute un challenge supplémentaire. Même si on regarde les anciennes émissions et celles des États-Unis, on ne sait pas réellement ce qui nous attend. Personne ne peut être prêt à Ninja Warrior !

« Mon objectif n’est plus de remporter la victoire »

Dans un entretien accordé à Toutelatele, Christophe Beaugrand a estimé que l’apport de nouveautés permettait de « déstabiliser » les champions de Ninja Warrior.Qu’en pensez-vous ?

Entre la saison 1 et 2, il y a eu une évolution logique sans un obstacle surprenant. Là, c’est ce qu’on a vraiment ! Depuis la saison 4, le jeu devient nettement intéressant. Autant en saison 1, 2 et 3, il fallait être très fort en escalade, autant depuis la saison 4 et maintenant la 5, la force du grimpeur ne suffit plus. Il y a beaucoup d’obstacles dans le rebond, le balancier… Ça rajoute beaucoup plus des compétences d’agilité. C’est bien que Ninja Warrior s’ouvre davantage à cet univers-là. On va arrêter d’avoir uniquement des grimpeurs en finale…

En raison de la crise sanitaire, TF1 a failli annuler la saison 5 de Ninja Warrior. Finalement, le tournage a pu avoir lieu grâce à des mesures très strictes…

TF1 a vraiment mis les bouchées doubles. Ce serait bien que le gouvernement s’en inspire, car les normes ont été très strictes. La production a veillé au bon respect des règles. J’ai même été surpris d’apprendre qu’il n’y ait eu aucune contamination alors que Ninja Warrior, c’est 200 candidats, 200 techniciens, une équipe rédactionnelle… Malgré tous les protocoles, ce n’était pas non plus contraignant pour les candidats.