Christophe Dechavanne (Wishlist) : « Je ne vais pas essayer de copier Touche pas à mon poste après 25 ans de métier »
TF1 lance ce lundi 6 juillet à partir de 19 heures, Wishlist : La liste de vos envies. Chaque soir, des couples vont tenter de gagner les cadeaux qu’ils ont toujours voulu avoir. Culture, rapidité et stratégie seront les maîtres mots dans ce tout nouveau jeu. Christophe Dechavanne est revenu pour Toutelatele sur cette nouvelle aventure.
Toutelatele : Êtes-vous heureux de retrouver l’adrénaline de l’access prime time ?
Christophe Dechavanne : Je ne reviens pas de la guerre pendant quatre ans. Un rythme de jeu, c’est toujours un peu effréné, car on en tourne plusieurs par jours. Mais j’ai un peu l’habitude, donc ça va. Après ça fait à peu près trente ans qu’on parle de mon retour.
Comment êtes-vous arrivé sur le projet ?
C’est un peu le jeu qui est venu à moi. Indépendamment des nouveaux aspects techniques, ce qui m’a plu c’est qu’il s’agit d’un jeu bienveillant et plein d’empathie. Je trouve que, par les temps qui courent, ce ne sont pas deux vains mots. Wishlist est quelque chose d’extrêmement chaleureux et sympathique. Ca ne m’empêchera pas de déconner ave les candidats. Ce sont des gens qui s’aiment, qui sont très liés, et qui ont des envies communes.
Dans Wishlist, le rôle du présentateur est différent des autres jeux. Cela vous a-t-il convaincu ?
J’ai été intéressé par la mécanique, car ce n’est pas à moi de les faire se battre pour gagner les cadeaux, c’est à eux de se débrouiller. Je me suis aperçu que j’étais très pris dans l’histoire dès le tournage du pilote, et j’aime faire gagner les candidats. Je suis quelqu’un de bienveillant. Au final, c’est un métier de poser les questions et c’est aux candidats de le tenir.
Revenir à l’antenne vous manquait-il ?
C’est un peu dans mon ADN. Être en plateau et me retrouver avec des techniciens, ça me plaît forcément. Vu ce que ça représente comme complexité aujourd’hui, je ferais peut-être autre chose si ça ne me manquait pas. C’est ce que je fais à peu près de mieux.
Quand est-il de votre projet de seconde partie de soirée ?
Elle arrive à l’automne sur TF1. J’ai un peu commencé comme ça et ça ne m’a pas porté malheur. Une table avec des chroniqueurs, c’est ce que je faisais déjà dans Ciel mon mardi par exemple. J’ai déjà la plupart des mes « complices ». Je pense qu’on est abreuvé d’informations, il y a des duels et des débats partout. En revanche, sur l’actualité légère, il y a un manque. L’objectif est de s’amuser en partant d’un fait d’actualité, que ce soit en happening, en invitation, ou en rencontre avec des anonymes.
« Whishlist est un jeu bienveillant et plein d’empathie »
Ce nouveau talk-show est déjà comparé à Touche pas à mon poste. Cela vous agace-t-il ?
J’ai toujours essayé des choses qui me ressemblent. Je ne vais pas après vingt-cinq ans de métier essayer de faire quelque chose qui ressemble à Touche pas à mon poste. Chacun peut ouvrir sa bouche et dire n’importe quoi, car j’ai lu et entendu beaucoup de choses. Je ne peux pas m’exprimer sur Touche pas à mon poste, car je ne regarde pas, mais ça a un certain succès, je crois. Mais par exemple, la séquence « Jaime / J’aime pas » que font les chroniqueurs, c’était une des rubriques du bloc-notes de Ciel mon mardi.
Estimez-vous avoir été précurseur dans le registre du talk et des happenings ?
L’autre jour, j’ai regardé Jimmy Fallon dans le cadre d’une recherche pour une émission. Je l’ai vu faire des expériences chimiques, j’en faisais dans Coucou c’est nous. Je l’ai vu demander à ses invités de se cogner dans des gros ballons, on faisait les sumos sur TF1. Jimmy Fallon fait également des courses avec des voitures d’entretien, on le faisait avec des karts. Je ne crois pas avoir été en retard. Je n’ai pas non plus la prétention de dire que j’ai été copié, mais je n’ai pas l’intention de le faire.
Vous produisez Bienvenue chez nous sur TF1. De nouvelles déclinaisons sont-elles prévues ?
On a déjà Bienvenue à l’hôtel et Bienvenue au camping. On a bien évidemment d’autres projets, mais c’est très lourd à mettre en place. C’est beaucoup de travail et de casting partout en France. C’est donc très cher et on n’est pas dans une période où on peut se le permettre. Mais on travaille dans tous les sens, bien entendu.