Caroline Ithurbide (Fort Boyard 2019) : « J’ai beaucoup crié et pleuré... »
Ce samedi 10 août, France 2 diffusera un nouveau numéro de Fort Boyard 2019. Caroline Ithurbide se confie sur sa troisième participation au jeu estival, produit par ALP. La chroniqueuse de William à midi et C’est que de la télé sur C8 évoque les nombreuses difficultés qu’elle a rencontrées sur le Fort.
Benoît Mandin : Ce samedi 10 août, vous serez à l’affiche de Fort Boyard sur France 2. Comment êtes-vous arrivée dans l’émission ?
Caroline Ithurbide : La production m’a appelé, car j’ai déjà participé au jeu à deux reprises. Les équipes me souhaitaient en candidate de cette saison 30. Je pense qu’il me restait des petites choses à faire et des épreuves à tester (rires).
Avez-vous eu des appréhensions ?
Vu que j’ai gardé une grande âme d’enfant, je n’en ai absolument pas. À un moment donné, je dis face caméra : « Je n’ai pas de phobie et je viens faire Fort Boyard pour me surpasser ». Et je me retrouve face à des mygales, c’est la catastrophe.
Quelles épreuves redoutiez-vous ?
Je redoutais toutes celles qui étaient dans l’eau : avoir la tête sous l’eau, être dans un souterrain et aller chercher la clé au fond du labyrinthe. Depuis toujours, je voulais faire l’épreuve des araignées à Fort Boyard. Je pensais vraiment que j’allais gérer et au final, j’ai complètement paniqué. Cette séquence est une vraie catastrophe ! J’ai utilisé plein de stratagèmes dans ma tête comme penser à un petit chaton à la place de l’araignée, mais ça n’a pas suffi… Cela a été vraiment une surprise, car j’étais convaincue que rien ne m’arrêtait.
« On ne se remet jamais de Fort Boyard »
Avez-vous rencontré d’autres difficultés ?
Fort Boyard est de la mise en difficulté pour la bonne cause. Je l’ai été pendant toute l’émission. J’ai eu une épreuve sur le haut du Fort où je devais le traverser à travers une petite poutre. Quand tu es à quinze, vingt mètres du sol, tu perds toute dignité. On se doit d’arriver jusqu’au trapèze donc on avance dans des conditions périlleuses. Je pleurais sur ma poutre et vu qu’il y avait du vent, j’avais l’impression de tomber toutes les trois secondes. J’ai beaucoup crié et pleuré…
Vous avez fait équipe avec Romain Grosjean, Clémence Castel, Olivier Dion, Laurent Kérusoré et Thomas Isle…
Nous avons formé une superbe équipe ! Laurent Kérurosé était paniqué avant même le début du tournage. On ne se remet jamais de Fort Boyard. Il y a toujours le même stress et la même excitation. Romain Grosjean (capitaine de l’équipe, ndlr) était le plus calme. J’ai été très impressionnée par Clémence Castel. C’est une technicienne de Fort Boyard ! Elle comprend tout de suite l’épreuve et sait comment se positionner. Elle a fait un défi qui a duré de longues minutes et elle n’a rien lâché.
Comment avez-vous appréhendé l’épreuve de Willy Rovelli ?
Ce n’est pas celle que je redoutais le plus, car je me dis que je peux la réussir vraiment. Ce n’est pas de la chance, du hasard et de la force physique. On ne se bat pas contre les éléments ni les animaux. Même si c’est ignoble, c’est plutôt une épreuve que j’aime faire. Avec Willy Rovelli, je suis sûre de pouvoir décrocher une clé (rires).