C à vous : Anne-Elisabeth Lemoine s’indigne ouvertement face à un journaliste

Au moment de présenter le sommaire du nouveau numéro de C à vous le mercredi 3 avril, Anne-Elisabeth Lemoine a évoqué les audiences toujours meilleures de l’émission, provoquant l’étonnement de son chroniqueur Patrick Cohen. « Vous êtes parfaitement au courant », a-t-elle aussitôt réagi, sur un ton taquin. Elle a enchaîné en annonçant la présence de plusieurs invités de marque dont le réalisateur français Christophe Barratier à l’occasion de la nouvelle sortie dans les salles obscures de son film Les Choristes, à l’occasion de son 20ème anniversaire, et James Cameron, pour les 40 ans de Terminator.

Dans la foulée, autour de la table de C à vous on a évoqué le départ de Julien Bayou du parti d’Europe Écologie Les Verts (EELV) à l’aube de nouvelles élections européennes, après que son ex-compagne a annoncé qu’elle portait plainte contre lui pour harcèlement moral. Puis, la rédaction de France 5 a diffusé un reportage consacré à une nouvelle opération « place nette » qui s’est déroulée le jour-même à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), après celles organisées à Marseille, Nantes et Strasbourg.

L’animatrice-star gênée par un mensonge

Anne-Elisabeth Lemoine a aussi reçu dans la première partie de l’émission le journaliste indépendant Paul Gogo, correspondant à Moscou et qui travaille régulièrement pour Ouest France ou BFM TV, et auteur du tout nouvel ouvrage Opération spéciale, afin d’évoquer avec lui la guerre en Ukraine qui dure « depuis 769 jours ». Avant de recueillir son opinion sur la situation politique et les tensions qui règnent dans l’Est de l’Europe, l’animatrice récemment gênée par la diffusion d’anciennes images a rappelé que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait sollicité l’appui de nouveaux combattants en abaissant l’âge minimum de mobilisation de 27 à 25 ans. « On veut impliquer la jeunesse », a expliqué le spécialiste, avant que l’animatrice ne lui demande si ce n’était pas le signe que « l’armée ukrainienne manque d’hommes ».

« Oui, l’armée ukrainienne manque d’hommes », a-t-il répondu aussitôt, avant d’ajouter : « Mais ce qui est intéressant c’est qu’ils l’assument ». D’après Paul Gogo, la situation est identique en Russie et certains disparaissent pour « éviter la mobilisation ». « Mais on fait croire le contraire », a rétorqué aussi sec Anne-Elisabeth Lemoine, soutenue par le journaliste affirmant qu’à l’inverse on ne montrait pas, au sein de la Mère Patrie, « les images de ces gens qui se cachent ». « Pourtant j’en connais qui vont au travail allongé à l’arrière de leur voiture parce qu’ils craignent la mobilisation », a-t-il assuré.

Anne-Elisabeth Lemoine doute de la méthode russe

On a alors débattu sur la guerre des images en Russie, où l’on fait « croire que tout va bien », alors qu’on « peine à trouver du sens » à ce combat de part et d’autre chez les deux belligérants. « C’est dur de se dire je vais prendre les armes et risquer de mourir dans le Donbass », a-t-il à son tour observé, avant de parler de communication. « Vous l’avez dit, ’transparence du côté ukrainien’... Drôle de transparence du côté russe ! Parce qu’hier le ministère de la Défense a fait état d’une hausse significative des engagements dans l’armée depuis l’attentat commis le 22 mars », a-t-elle amorcé ensuite, pour remettre en cause ce discours avec son invité.

« À vous entendre, on peut douter de cette véracité », a-t-elle finalement lâché, indignée par la manière dont l’histoire s’écrivait dans le pays de Vladimir Poutine par « le pouvoir ». Pour elle, il y a en Russie « beaucoup de mobilisations de force » en réalité.

C à vous est diffusée du lundi au vendredi sur France 5, à partir de 18h55.