Bryan Trésor (La faute à Rousseau / Plus belle la vie) : « Baptiste et Paul n’ont rien à voir. Ils constituent deux énergies différentes »
Ce mercredi 17 février 2021, dès 21h10, France 2 diffuse les premiers épisodes de sa nouvelle série La faute à Rousseau. Le feuilleton suit un professeur de philosophie dans un lycée avec des méthodes bien à lui. Toutelatele est parti à la rencontre de Bryan Trésor, personnage central du premier volet, bien connu pour son rôle dans Plus belle la vie.
Thibault Urrea : Dans La faute à Rousseau, votre épisode est centré sur la thématique de la liberté. Quelle en serait votre propre définition, d’un point de vue général et artistique ?
Bryan Trésor : La liberté peut représenter beaucoup de choses et appartient à chacun. Tout le monde la définit comme il l’entend. La mienne, j’essaie de l’appliquer au quotidien en faisant en sorte que personne n’empiète sur ce que j’ai envie de faire. Ma liberté est de faire ce dont j’ai envie. Dans la série, mon personnage Paul en a une vision proche de la mienne. Je me suis reconnu dans l’histoire générale, même si je n’ai pas connu les mêmes choses que mon personnage. Il vit pour lui et a horreur de l’injustice. Cela peut le mettre hors de lui, tout comme moi.
Dans La faute à Rousseau, vous jouez un jeune musicien qui, après un accident, est privé de sa main, et par extension de son art. En tant qu’artiste, comment avez-vous anticipé ce rôle ?
Ce que j’ai trouvé intéressant dans son histoire c’est qu’il aurait pu passer à autre chose, mais il finit tout de même par se raccrocher à la musique. C’est la seule chose qui le maintienne en vie, et, de mon côté, la seule chose dont j’ai envie est de jouer et de faire de l’image. Je me suis bien retrouvé dans cette idée.
Tout comme votre personnage dans La faute à Rousseau, seriez-vous tenté par une carrière musicale ?
Peut-être un jour. Mais je vais essayer de faire les choses dans l’ordre. Je préfère me concentrer sur l’image pour le moment.
« Le casting est constitué de belles âmes »
Le tournage s’est déroulé durant le confinement. Avez-vous noté des changements et une cohésion avec l’équipe peut-être plus forte ?
Il y avait une véritable bonne ambiance. Le casting est constitué de belles âmes. Malgré les contraintes, notamment avec les masques, les gels hydroalcooliques, le protocole de la Covid, l’ambiance de travail était superbe. Tout le monde s’entendait bien. Il y a eu de nombreuses rencontres. À la suite de ce tournage, j’ai, d’ailleurs, réalisé un court métrage intitulé Majesté avec Myra Tyliann (Aïcha dans La faute à Rousseau, NDLR) et Victor Lefebvre (Ethan dans La faute à Rousseau, NDLR).
Quels liens communs avez-vous trouvés entre les personnages de Baptiste dans Plus belle la vie et celui de Paul dans La faute à Rousseau ?
Ils n’ont rien à voir. Ils constituent deux énergies différentes, avec deux histoires différentes. Dans Plus belle la vie, le feuilleton étant quotidien, le personnage de Baptiste n’est pas si loin de ma propre personnalité. Pour le coup, sur La faute à Rousseau c’est un véritable rôle de composition. Je ne lui ressemble pas du tout. Je lui ai un peu amené de ma personnalité, mais je l’ai appréhendé différemment. Je pense qu’il est beaucoup plus doux, calme et réfléchi.
Concernant Plus belle la vie, pensez-vous que l’arrivée de Camille peut être une source de danger pour le couple Baptiste/Emma ?
Ils ont vécu des épreuves difficiles. On verra bien ce qu’il se passe !
« Le personnage de Baptiste n’est pas si loin de ma propre personnalité »
Les bars de Roland et Thomas sont en concurrence. Comment pensez-vous que Baptiste voit cette rivalité entre son grand-père et son père adoptif ?
Il comprend que les deux ont réussi à faire des concessions et à finalement s’entendre. Tant que la famille travaille, les deux font de l’argent ! Tout va bien ! (rires)
Quels sont vos projets à venir ?
Pour l’instant, il y a surtout mon court métrage Majesté. Nous sommes en dernière phase de montage. Je fais une petite apparition dedans. Il s’agit de l’histoire d’un jeune boxeur vivant en couple avec sa compagne. Lui passe ses journées à s’entrainer et elle tente de ramener l’argent à la maison et de s’occuper du foyer. Le film les suit sur une journée, dans leur quotidien, jusqu’au moment où tout bascule. Aïcha et Victor ont été incroyables dedans. C’était une chouette aventure. Ce court métrage va partir dans un premier temps en festivals et peut-être que certains proposeront une diffusion en ligne…