Aurélie Chaigneau (Sucrément bon) : « Il faut se faire plaisir avec les gâteaux »
Depuis le début de l’année 2019, Aurélie Chaigneau et Cyril Lignac sont de retour pour la saison 4 de Sucrément bon, à retrouver chaque dimanche à 10 heures sur Téva. La pâtissière amateur a révélé à Toutelatele quels gâteaux la faisaient fondre sur place. Elle a évoqué sa très bonne relation avec Cyril Lignac mais aussi l’attrait précoce de son petit garçon pour la pâtisserie.
En bientôt 4 saisons, quels progrès ont accompli l’apprenti pâtissière aux côtés de Cyril Lignac dans Sucrément bon ?
(Rires). Il faudrait demander à mon fils… J’ai déjà revu les bases. J’ai notamment appris à faire une ganache et la pâtisserie me paraît plus accessible qu’aux débuts de l’émission.
Le chef avait indiqué que ce rendez-vous était l’un de ses moments privilégiés de l’année. De votre côté, quelle place l’émission prend-t-elle ?
Je connais Cyril depuis longtemps et nous avons l’impression d’être entre copains à faire des recettes ensemble. C’est un vrai rendez-vous pour nous car nous sommes aussi gourmands l’un que l’autre. C’est très sympathique pour moi.
Veillez-vous à respecter dans l’émission le célèbre dicton promotionnel « évitez de manger trop gros, trop salé, trop sucré » ?
Nous sommes davantage dans un registre de gourmandise que sur des conseils diététiques car nous parlons de sucré. Nous demandons à chaque personne de ne pas avoir de comportement excessif face au sucre. Notre message est de se faire plaisir avec les gâteaux. Nous donnons, chaque année aux gens, des alternatives avec des recettes sans gluten. Nous avons aussi des gâteaux meilleurs pour la santé où Cyril peut nous indiquer que l’on peut utiliser un produit différent que le sucre blanc.
« Nous sommes dans un registre de gourmandise, pas sur des conseils diététiques »
Pour cette nouvelle saison, les pâtissiers sont comparés à des Super-héros. Quels super-pouvoirs requiert la maîtrise de la pâtisserie ?
Il faut avoir plein de super-pouvoirs et une technique malgré tout. Cela requiert moins de feeling que le cuisine car la pâtisserie est un domaine plus précis. Il faut connaître toutes les petites astuces données par les chefs et on réalise qu’elles pourraient être des astuces de grand-mère. Je retiens notamment la nécessité de mettre du sel pour mieux monter les blancs d’œuf.
Dernièrement, les téléspectateurs ont pu saliver devant la tarte tropézienne, le pain perdu d’ananas ou encore la poire belle-hélène. Quel dessert est votre pêché mignon ?
Mon problème est que je suis très gourmande et mon dessert préféré est en général le dernier que je mange. Sinon, je suis complètement addicte du chocolat. Une très bonne tarte fonctionne bien chez moi et me donne une bonne humeur pour la journée au minimum. Ou sinon, un bon fondant ou une belle mousse au chocolat, que l’on a faite récemment avec Gilles Marchal.
Et celui qui vous a donné le plus de difficultés dans sa préparation ?
J’ai la meilleure place car je regarde et je goûte. Quand je les vois transpirer pour faire quelque chose, je suis plutôt détendue. Le plus compliqué pour moi est la préparation de gâteaux qui nécessitent un dressage particulier. Les soufflés et les choux ne sont pas évidents quand je me retrouve chez moi. Quand je regarde Cyril faire sa ganache, cela paraît enfantin, mais ça ne l’est pas du tout à la maison.
Cyril Lignac a récemment repris du service sur M6 avec Les rois du gâteau. Quelle(s) autres émission(s) culinaire(s) souhaiteriez-vous intégrer ?
Je fonctionne au projet et aux coups de cœur. Cela dépend quel rôle on me confierait. Après, j’adore Les rois du gâteau, Le meilleur pâtissier et Top Chef, pour laquelle j’ai travaillé. Dans la réflexion, je n’y ai jamais vraiment pensé.
« La pâtisserie et la cuisine sont au même niveau de noblesse »
Est-ce l’un de vos objectifs de voir débarquer l’émission sur une chaîne gratuite du groupe, pour plus d’exposition ?
Je trouve l’émission rigolote et distrayante et ce serait sympa dans ce sens mais l’émission s’adapte très bien sur Téva. Il est vrai que c’est une chaîne payante et il y a une démarche à faire pour s’abonner mais une partie de l’émission avait été prise pour constituer la deuxième partie du Meilleur pâtissier.
À l’image de la Pavlova et son hommage à la classieuse ballerine, la pâtisserie est-elle la plus noble des branches gastronomiques ?
Non, tout est noble dans la gastronomie. La pâtisserie et la cuisine sont au même niveau de noblesse. Les deux univers marchent ensemble et ne sont pas si délimités que ça. Les chefs sont des artistes. Dans un restaurant, les étoiles sont attribuées tant au niveau salé qu’au niveau des desserts.
Quelle cuisinière êtes-vous à la maison ?
Je suis une cuisinière du quotidien car j’ai un petit garçon en bas-âge - de bientôt quatre ans -. Je fais attention à acheter des produits frais et bio mais je fais des choses assez simples car je suis dans un apprentissage du goût avec mon fils et il aime beaucoup de choses. Je viens aussi d’une famille qui cuisine énormément et nous nous lançons dans des plats plus élaborés. Mon petit garçon est fou de pâtisserie, c’est très drôle. En revenant de tournage, je lui rapportais des desserts de Cyril Lignac et il me disait « Il est trop fort ton copain pâtissier ! ».