Anthony Matéo (Les princes et princesses de l’amour) : « La notoriété ne peut pas tout acheter... »
Ce lundi 10 décembre à 19h50, W9 diffusera un nouvel épisode inédit de l’édition 2018 des Princes et princesses de l’amour. Anthony Matéo se confie sur sa participation et les nouveautés de la saison. Il évoque également son avenir dans la télé-réalité.
Benoît Mandin : Pourquoi avoir participé aux Princes et princesses de l’amour 2 ?
Anthony Matéo : On m’avait contacté pour la première saison, mais j’étais déjà parti pour Les Marseillais vs Le reste du monde et je n’étais pas vraiment prêt à trouver l’amour. Cette année, je me suis dit que c’était le bon moment et je suis content d’avoir participé. C’était l’une de mes plus belles aventures.
Quel a été votre déclic pour vous tourner vers une émission de dating ?
Après Les Anges, je me suis difficilement remis de ma séparation avec Kim. Je sortais d’une histoire très compliquée donc je n’avais pas envie de me relancer dans une émission de date et de romance. J’avais vraiment envie de vivre les aventures pour moi, Antho, et pas me concentrer exclusivement sur l’amour. Quand on fait Les princes et princesses de l’amour, il faut vraiment être focalisé sur ça. Après un an de célibat, je me suis dit que j’avais besoin d’une stabilité amoureuse. Je suis venu chercher l’amour et non faire une énième télé-réalité. J’ai dit à la production : « Trouvez-moi la fille que je n’arrive pas à trouver dans la vie de tous les jours ».
Avez-vous eu des appréhensions ?
Je redoutais juste le fait de partir seul et de ne pas trouver ce que je cherchais vraiment. J’étais content de retrouver Elsa et Fijdi. Dylan, je ne le connaissais pas, mais c’est mon coup de cœur de l’aventure. Cynthia et Rafael sont exceptionnels, on était très bien tous les six.
« Dans la télé-réalité, les embrouilles et histoires d’amour sont ce qui fédère le plus le public »
Quels critères avez-vous donnés à la production sur votre « femme idéale » ?
Je veux une femme, une vraie qui a du caractère et qui m’accompagnera dans tout ce que je fais. Elle doit pouvoir me donner la stabilité dont j’ai besoin. Avec toutes les émissions télé que j’ai fait, j’arrive aujourd’hui à mettre mes sentiments de côté et me protéger que ça soit mentalement ou psychologiquement. Même si j’ai un chagrin d’amour dans une émission, j’arriverais à vivre l’aventure sans que ça me hante forcément.
Grande nouveauté cette saison, une agence a été créée et dirigée par Magali Berdah (patronne de Shauna Events, ndlr). Qu’en avez-vous pensé ?
Je connais bien Magali Berdah puisqu’elle est mon agent depuis trois ans. Elle sait ce que je recherche donc ça a été un bon pilier pour moi. J’ai été très content et surpris des nouveautés. Mon soutien a été plutôt les candidats même si j’ai beaucoup pu compter sur Magali.
Pensez-vous qu’il plus est difficile d’être en couple quand l’on est deux personnes issues de la télé-réalité ?
Bien sûr, c’est un frein. Les filles qui pourraient me plaire aujourd’hui ne s’intéressent pas à un mec de télé-réalité. Contrairement à ce que les gens pensent, la notoriété ne peut pas tout acheter. On le sait très vite et j’en suis conscient depuis le début. Certains courent après la notoriété et l’argent toute leur vie, mais ce n’est pas ça le bonheur. Aujourd’hui, j’ai peut-être ce que les gens veulent, mais ce qu’ils ont est ce que moi je recherche. Il n’y a rien de plus fort que l’amour et ça te porte pour faire de grandes choses. En étant du milieu de la télé-réalité, c’est très compliqué de trouver l’amour. Les filles issues de la télé-réalité ne m’intéressent pas forcément. La question est de savoir si la fille est là pour Anthony ou le Antho des Princes ou des Marseillais. Est-ce que surtout elle va accepter mon rythme de vie et ne pas être un frein plutôt qu’un accélérateur ? Va-t-elle pouvoir vivre avec le regard des gens et que notre vie soit exposée à toute la France ? Elles ont beau dire « oui » au début, mais au fond, elles ne sont pas prêtes.
« Toutes les émissions qui restent basées sur les clashs comme Les Anges, ça ne marche et ne marchera plus »
Seriez-vous prêt à arrêter la télé-réalité par amour ?
Je l’ai déjà fait… Je suis resté trois ans et demi avec une fille issue de la télé-réalité. Elle m’a demandé de tout arrêter et j’ai tout perdu. Je me suis retrouvé sans appartement, copine, télé, argent, travail… C’est la dernière chose que je ferais aujourd’hui. J’arrêterais la télé-réalité pour une fille, mais je ne passerais pas du tout au tout.
Les émissions de dating sont-elles la nouvelle génération de la télé-réalité ?
Dans la télé-réalité 2.0, les embrouilles et les histoires d’amour sont ce qui fédère le plus le public. Tu n’a pas d’histoire d’amour ou d’embrouilles, tu n’existes pas ! Sans tout ça, j’arrive à exister dans un programme. On devrait plus aller dans la profondeur avec les candidats et c’est pour ça que je me suis remis à faire une émission de romance. Ces programmes vont chercher ce que l’on est vraiment.
Que retenez-vous des Princes et princesses de l’amour ?
J’ai appris beaucoup sur moi-même. Je me suis donné l’objectif de trouver l’amour, c’est peut-être le cas… L’émission m’a beaucoup apporté.
Comment imaginez-vous votre avenir ?
Je vis et construis ma vie au jour le jour. Tant que mes projets sont mis à bien et que mes proches et moi sommes à l’abri sur une moyenne durée, je vis le reste au jour le jour.
Le public reste attaché aux Marseillais. Comment l’expliquez-vous ?
Ce n’est plus le gros succès que l’on a pu connaître. Dans Les Marseillais, on met en avant les histoires d’amour et ce que sont vraiment les candidats. Quand on arrive dans le programme, on n’est pas un objet de leurs disputes et histoires d’amour. On sera toujours un électron libre autour d’eux. Je suis parvenu à être moi-même et à m’intégrer dans cette famille. Chaque personne peut s’identifier aux Marseillais. Toutes les émissions qui restent basées sur les clashs comme Les Anges, ça ne marche et ne marchera plus. Il n’y a pas de renouveau dans la télé-réalité, ça ne fait que commencer. La télé-réalité existe depuis 50 ans aux Etats-Unis, 10 en France, donc on a de la marge. Elle existera toujours !