Alexandra Rosenfeld (Miss France 2006)
Elue en décembre à Cannes sous le feu des projecteurs de TF1, Alexandra Rosenfeld découvre aujourd’hui le quotidien d’une reine de beauté. Née sous le soleil du Languedoc, la belle à l’accent chantant se veut Miss de la simplicité et emblème du glamour made in France. Entretien.
Alexandre Raveleau : Quel regard portiez-vous sur les Miss France dans votre jeunesse ?
Alexandra Rosenfeld : Comme tout le monde, je regardais Miss France à la télévision, et toujours en survêt ! Mon père était entraîneur de foot. Petite, j’étais beaucoup plus portée sur le sport que sur les concours de beauté.
Alexandre Raveleau : De l’athlète au défilé, il n’y a qu’un pas ?
Alexandra Rosenfeld : J’ai tout naturellement grandi. Un jour, mes copines m’ont dit que j’avais les atouts pour y participer, tout simplement. J’ai donc concouru pour le titre de ma région. Là-bas, on m’a dit que je ne me tenais pas droite, que je devais faire très attention. Et puis tout s’est enchaîné très vite : Miss Pays d’Hérault, Miss Languedoc et Miss France ! Pour moi, le fait d’y aller, c’était déjà gagné. Le Languedoc n’avait de toute façon pas gagné depuis 35 ans, avec moi ça ferait juste 36 ans ! (rires)
Alexandre Raveleau : Votre famille vous a-t-elle soutenu ?
Alexandra Rosenfeld : Je suis fille unique donc c’est certain que pour mes parents, c’est le bébé qui quitte la maison. Mais ils ont toujours été derrière moi ! Le soir de l’élection à Cannes, ils voulaient installer un écran géant sur la place du village. Personnellement, c’était pas trop mon truc. Et puis finalement, sans me prévenir, la mère de ma meilleure amie - présidente de l’association « Agir » - l’a quand même fait. Elle a juste demandé un euro pour l’entrée et l’argent a été reversé au Téléthon.
Alexandre Raveleau : Depuis votre élection, vous parcourez les plateaux de télévision et les studios de radio. Quels souvenirs gardez-vous de ces premières expériences ?
Alexandra Rosenfeld : Je n’ai aucun mauvais souvenir. Ca n’a été dur qu’une seule fois : le soir de l’élection. Dès la fin du générique, j’ai enchaîné une séance photo avec Johnny Hallyday et Laetitia et ma première conférence de presse. Tout le monde me posait tellement de questions ! Je ne réalisais pas ce qui se passait. Heureusement, Geneviève m’a tout de suite épaulée. A 7h30 du matin, nous avons ensuite fait une seconde séance de photo, avec Sophie Marceau, puis les journaux de 13 heures... Et le soir, nous étions sur le plateau de Marc-Olivier Fogiel !
Alexandre Raveleau : Comment avez-vous vécu vos premiers instants de Miss hors caméra ?
Alexandra Rosenfeld : C’est simple, à chaque fois que je croisais une autre Miss, je pleurais. La maquilleuse me courait sans arrêt après ! Ensuite à Paris par exemple, pendant le tournage de 120 minutes de bonheur, Jean-Pierre Pernaut et Nathalie Marquay ont souhaité me voir en loge pour m’embrasser... Jamais je n’aurai imaginé que ce soit eux qui frappent un jour à ma porte !
Alexandre Raveleau : Sur internet, votre blog a créé une vague de forums et de sites. Quel est votre sentiment sur cette « affaire » ?
Alexandra Rosenfeld : Les gens me font rire ! Je ne suis qu’une jeune fille de 19 ans. J’ai les mêmes loisirs et les mêmes envies que toutes les filles de mon âge. Je me fous de ceux qui m’ont critiqué. En plus, il n’y avait pas eu d’actualisation depuis le 25 avril 2004 !
Alexandre Raveleau : Petit test Miss France maintenant ! Dans les années 50, quel prix Geneviève de Fontenay a-t-elle remporté ?
Alexandra Rosenfeld : Je crois que c’était le Prix de Miss Elegance (vrai).
Alexandre Raveleau : Pouvez-vous me citer trois animateurs de la Cérémonie des Miss France à la télévision ?
Alexandra Rosenfeld : Jean-Pierre Foucault, Julien Lepers et Guy Lux ! (ndlr, Sacha Distel a également présenté la cérémonie)
Alexandre Raveleau : Qui a reçu cette année le prix de l’élégance balnéaire ?
Alexandra Rosenfeld : C’est une copine ! C’est Miss Côte d’Azur. Marjorie Delmont, je l’adore !
Alexandre Raveleau : Pensez-vous déjà au lendemain ?
Alexandra Rosenfeld : Je profite de chaque instant qui s’offre à moi. J’aimerais cependant décrocher un poste dans un gros « tour operator » (ndlr, Alexandra était en seconde année de BTS tourisme) et faire mes galas avec le Comité. L’avenir sera de toute façon le fruit de toutes les rencontres futures.
Alexandre Raveleau : Quelle Miss France voulez-vous rester auprès du public ?
Alexandra Rosenfeld : J’ai toujours été fidèle à moi-même. Je voudrais que les gens se souviennent de la simplicité, et si possible d’Alexandra et non pas de Miss France 2006.