Alexandra & Jérémie (Storage Wars France) : « Je pense que vous allez rire de nous »

Antoine Delplanque : Par quoi avez-vous été attiré dans Storage Wars France ?

Alexandra : Je connaissais ce programme par l’intermédiaire de mon frère qui l’adore, tout comme moi. Je lui ai donc proposé de le faire ensemble, et il a accepté tout de suite. J’aime ce côté « compétition ».

Jérémie : Souvent, je regardais Storage Wars à la télé et je ne me sentais pas bien, car je voulais tout acheter (rires). Je n’aurais jamais imaginé me retrouver moi même dans une émission comme ça !C’est à la fois une chasse au trésor et une guerre incroyable. J’aime rêver, et avec ma sœur, on est très joueur.

Quels sont les atouts de cette version française ?

J. : Dans la vie, on a besoin de rêve, et ces rêves, on espère les transmettre. C’est aussi sympa de nous voir nous disputer et quand on rigole c’est sincère. C’est très agréable à vivre.

A. : C’est instructif, ils vont apprendre et se retrouver dans certains objets. Ça réunit énormément d’aspects de la vie. Mais c’est génial, c’est comme amener une bande de gosses à Disneyland.

Comment s’est déroulée la collaboration avec les autres candidats ?

J. : Au début, ils ne s’ouvraient pas trop, mais maintenant tout se passe bien. On est une bande d’amis qui ne se connaissait pas du tout il y a quelques jours.

A. : Il faut savoir que la moitié des candidats ne font pas ça pour le business. C’est une aventure humaine avant tout. La production et l’équipe de tournage sont aussi très sympathiques. Mais même si on s’apprécie, ça ne nous empêche pas de nous en mettre plein la tête.

Craignez-vous un candidat en particulier ?

J. : Non on ne craint personne (rires)

A. : Il y a Jean Pierre et Gilles, mais ce n’est pas de la crainte !

Y-a t’il également une sorte de compétition entre vous deux ?

A. : Oui, c’est une compétition avec les autres, mais surtout entre mon frère et moi.
Nous sommes très différents, on s’entend dans la vie, mais pas dans les affaires. On oublie d’ailleurs souvent jeu et on se prend la tête comme à la maison. Je pense que vous allez rire de nous...

J. : Ils vont apprendre à connaitre ma sœur et le public se mettra à ma place (rires).

« Dans la vie, on a besoin de rêve, et ces rêves, on espère les transmettre »

Trouvez-vous la version française moins caricaturale que l’originale ?

A. : Carrément, il y a beaucoup de caricatures dans la version américaine, et dans la version française il y a plus ce côté nature. Il n’y a pas de cinéma, sauf au moment des enchères où on doit bluffer.

J. : C’est surtout une aventure humaine et une guerre de sympathie. Sauf avec elle (il désigne sa sœur).

Avez-vous l’impression de retomber en enfance en découvrant ces box ?

A. : Oui totalement, c’est la chasse au trésor et nous sommes de grands enfants. Mais parfois il y a de vraies déconvenues et tout le monde se moque de nous.

J. : Je confirme, on s’est vraiment planté et ça nous a couté cher. Mais on se rattrapera, vous verrez !

Souvent l’acheteur fait expertiser un objet, connaissez-vous ces experts ?

A. : Non, on ne les connaît pas du tout. Nous avons un domaine spécifique et quand on ne connait pas la valeur, c’est toujours mieux d’aller voir la bonne personne. C’est super pratique et c’est un bon moment pour apprendre.

J. : Je vais être honnête, il y a 90% des choses que je ne connais pas, mais je suis très joueur, j’achète au feeling.