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Zarko (L’île des vérités 3) : « Pour la gloire, ils sont prêts à passer pour des gros débiles »

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Rédacteur - Expert TV & Séries
Publié le 19/09/2013 à 17:25 Mis à jour le 24/09/2013 à 16:24

Singulier dans ses interventions, Zarko forme la jointure idéale avec son frère Zelko sur L’île des vérités. Voulant mettre à mal les faux-semblants, le gagnant du Big Brother serbe ausculte la télé-réalité et rend palpables ses impressions sur les candidats du show de NRJ12.

Clément Gauthier : L’île des vérités est-elle propice aux règlements de compte ?

Zarko : Sur L’île des vérités, peu de vérités peuvent me gêner et je n’ai pas un comportement qui peut faire parler. Donc je sais qu’en acceptant, personne ne peut dire de choses néfastes sur moi ou me faire un lavage de cerveau. Cette émission, c’est une expérience, des vacances, la plage, des embrouilles et la découverte de nouvelles personnes. J’y vais pour m’amuser et me taper des grosses barres en m’embrouillant avec eux. Je voulais faire partie de l’aventure pour dire aux débiles, car il y en a forcément, ce que je pense.

Pourquoi les trouvez-vous aussi méprisables ?

Parce qu’ils le sont. Quand ils savent qu’ils participent à une émission où des caméras sont braquées sur eux et qu’ils se permettent d’avoir des comportements odieux, on imagine bien ce qu’ils feraient dans la vie de tous les jours. Certains comportements sont exécrables, voire inqualifiables. Dans une émission où ils sont vus par beaucoup de téléspectateurs, ils doivent se maitriser.

Quels comportements et quelles personnes sont visés ?

Plusieurs. Au début, je ne peux pas les attaquer sans les connaitre, mais par la suite ça évolue. Ils ne savent pas faire à manger, ni même faire des frites, ils ne savent pas écrire français ni parler correctement. Je trouve ça drôle de leur faire des réflexions. Ju se la pète, en coach sportif et pompier volontaire, mais il ne sait pas faire à manger. Ils ont 21 ans et se comportent pourtant comme des gamins de 13 ans, Raphaël en tête. Julien, lui, a un comportement exécrable avec les filles. Ce sont des débiles inconscients des retombées. Je les prévenais, mais ils s’en foutaient.

« C’est stupide de montrer une facette désagréable de soi à l’écran et d’être différent dans la vie réelle »

Cherchaient-ils une certaine médiatisation ?

C’est l’image sur laquelle on est jugé. Je préfère passer pour quelqu’un de bien à l’écran et être totalement con dans la vie, que de passer pour quelqu’un d’ignoble à l’écran, et être quelqu’un de bien dans la vie. Ils sont prêts à tout, à se battre, à s’insulter, à manquer de respect et avoir un mauvais comportement à l’écran. Je trouve ça stupide de montrer une facette désagréable de soi et d’être différent dans la vie réelle. Ils devraient au moins se retenir quand une caméra est braquée sur eux. Je préfère me faire reconnaître dans la rue comme quelqu’un de censé que comme quelqu’un d’irrespectueux avec les femmes et accro au sexe. Pour la gloire, ils sont prêts à passer pour des gros débiles, et ça marche !

Êtes-vous arrivé en tant qu’élément perturbateur sur L’île des vérités ?

Si les gens étaient sensés, respectueux, normaux, avec un langage correct, je n’aurais jamais eu matière à m’embrouiller. Je ne suis pas venu dans le but de clasher.

Pourquoi ne vous a-t-on pas beaucoup vu dans les premiers épisodes ?

Quand on est arrivés, il y avait déjà des histoires datant de plusieurs jours. Je pense que pour la continuité du script et la compréhension des téléspectateurs, on ne pouvait pas parler de nous directement. Mais là, les gens qui sont au top et se prennent pour les rois du monde vont se retrouver seuls, il y aura des grosses embrouilles initiées par mon frère et moi.

Quelle a été votre impression au sujet des clans ?

Dans Secret Story, les clans existaient vraiment et avaient une cohérence. Là, les clans existent, mais tout le monde se parle. Il y a de l’hypocrisie au départ, mais après ça évolue. Pour moi, les clans n’existent que lorsque les habitants s’embrouillent.