Sébastien Moura
Un an après, quel bilan tirez-vous de La Ferme Célébrités ?
Sébastien Moura : Positif sur certains points. Les enfants de l’association sont très contents. Grâce à l’argent récolté, le foyer de Boulogne a pu reconstruire tout son espace (Foyer Maximilien Kolbet de Boulogne, ndlr). Cela a permis également de payer des billets d’avions aux enfants, avec la possibilité pour eux de réaliser des projets culturels. Je suis né en Afrique, j’ai trouvé logique de défendre cette cause. De plus, le sous-directeur du foyer est un de mes amis. L’association, c’était vraiment la raison qui m’a poussé à participer à La Ferme.
Vivre dans une société in vitro, comme La Ferme, cela ne doit pas être évident tous les jours...
Sébastien Moura : Oui, c’est même angoissant ! Cependant, ce n’était pas non plus la prison, mais je peux comprendre que certains ont souffert. Le plus difficile pour moi a été de passer sept semaines loin de ceux que j’aime. On savait ce qui se passait vaguement via les échos de la part de la prod. On savait également ce qui se disait sur nous par les médias. A ce sujet, on aurait aimé un droit de réponse mais on avait droit qu’à un coup de fil par semaine ! Je n’ai pu parler à ma fille qu’une seule fois pendant l’aventure alors que j’avais l’habitude de la voir tous les jours !
Avez-vous gardé contact avec vos anciens collègues ?
Sébastien Moura : Je garde le contact avec Pascal Olmeta, que j’ai revu à l’occasion d’une soirée pour son association. On s’envoie également des textos avec Elodie et Céline. Je vois souvent Ilario. Je téléphone de temps en temps à Mouss Diouf qui est assez occupé et j’ai croisé à quelques reprises Massimo.
Vous avez revu les images de l’émission ?
Sébastien Moura : Il y a eu beaucoup de parti pris au montage, mais c’est le jeu donc il faut l’accepter ! On sait que Max (Maxime) est de mauvaise humeur le matin, quand on le filme tous les matins pendant des mois c’est normal qu’il soit catalogué de râleur ! Voilà pourquoi je n’ai pas voulu revoir les émissions, je sais que j’ai parfois mauvais caractère, et ce n’est pas une image que j’ai envie de voir de moi !
Un conseil pour ce nouveau cru 2005 ?
Sébastien Moura : Je ne peux pas vraiment donner de conseils. Si ce n’est d’être comme ils sont dans la vie mais là encore tout dépend du montage que l’on fera d’eux. Tant mieux s’ils sont mis en avant comme Vincent Macdoom l’a été l’année dernière !
Auriez-vous participé à 1ère Compagnie ?
Sébastien Moura : Oui complètement ! Déjà c’est à l’étranger et ils avaient plus d’activités que nous. En plus je suis fan de rugby et j’aurais bien aimé vivre cette aventure avec Vincent Moscato. Je connais aussi Sylvain Mirouf, c’est un garçon adorable mais je ne vous cache pas que j’aurais aussi préféré voir de plus prés les tenues de Thallia et Marlène (rires).
Aujourd’hui vous êtes sur NT1. Après Céline Balitran, Pascal Olmeta, Elodie Gossuin ... la reconversion de La Ferme semble toujours amèner à l’animation ?
Sébastien Moura : C’est drôle que vous les citiez car c’est vraiment avec eux que j’ai le plus d’affinités. Mais par rapport à eux j’ai déjà eu des expériences à la télé. J’ai été deux mois sur France 2, deux ans sur Match TV. D’ailleurs pendant La Ferme j’étais toujours à l’antenne de cette dernière mais depuis ils ont remercié pas mal de monde... dont j’ai fait partie ! Mais je ne leur en veux absolument pas !
Comment s’est déroulé votre rencontre avec NT1 ?
Sébastien Moura : Le producteur de Cops m’a convoqué. J’ai dit d’office que j’étais à l’aise en chronique mais moins en présentation. Ils ont l’air assez content du résultat. Donc tout va bien. Et puis c’est toujours amusant de faire un peu de télé.
En quoi consiste Cops ?
Sébastien Moura : C’est un programme qui existe depuis 1989, il propose de suivre le quotidien de policiers à travers le monde entier. Bien que le programme soit au 3eme voire 4eme degré il y a des sujets un peu lourds et des choses sérieuses.
Selon vous, votre expérience d’ancien policier a été un plus ?
Sébastien Moura : J’ai été à la BAC (Brigade Anticriminalité, ndlr) de Paris. On peut dire qu’à travers Cops, la boucle est bouclée : je parle de la police à la télévision.
Vous avez l’ambition d’animer d’autres émissions ?
Sébastien Moura : Non ! Ce fut plus par jeu, par amusement. J’ai reçu une proposition, cela serait présomptueux de ma part de refuser d’animer une émission sur une chaîne qui se crée. Il y a ce côté télévision artisanale, ce qui n’est pas péjoratif, un peu aventurière, voire visionnaire. J’aime les nouvelles aventures.
Que pensez-vous des prestations de vos collègues sur TF6 ?
Sébastien Moura : Franchement ? ... je ne sais pas puisque je n’ai pas TF6 ! Je suis sur Canal Satellite. Mais j’ai pu voir des extraits de Boot Camp, Pascal le présente comme il est : Impeccable (avec l’accent de Pascal Olmeta) (rires).
Avez-vous des projets pour la suite ?
Sébastien Moura : Je sais d’où je viens mais je ne sais pas où je vais. Mon ambition à la télévision est limitée à NT1. Après, si on me propose un projet plus important, j’accepterai volontiers. Mais l’avantage d’être sur une chaîne qui se monte, c’est que les gens sont à l’écoute. On a une totale liberté. J’ai des projets de production, j’espère qu’ils accepteront, quitte à confier l’animation à quelqu’un d’autre. En dehors de ce domaine, j’ai investi dans une salle de sport. J’ai également monté avec un ami une société de conseils dans la communication et l’évènementiel (Capital Europe Communication, ndlr).