Jérémy, éliminé de N’oubliez pas les paroles : « La fatigue a joué mais la victoire de Jennifer est méritée »
De retour en début de semaine après la fin des Maestros, Jérémy a chuté à sa 30e participation ce jeudi 26 novembre 2020 dans N’oubliez pas les paroles. Toutelatele a recueilli ses impressions.
Joshua Daguenet : Avec une élimination en huitième de finale des Masters et une autre, huit émissions après votre retour en quotidienne, avez-vous une impression d’inachevée dans N’oubliez pas les paroles ?
Jérémy : Si, c’est achevé puisque j’ai perdu... Dans N’oubliez pas les paroles, on peut partir une émission plus tard, comme quarante émissions après. Il faut éliminer des candidats qui sont plus forts que d’autres et je suis tombé sur Jennifer qui a été meilleure. Les chansons n’étaient pas celles sur lesquelles j’étais plus à l’aise, notamment sur les 30 points. Bien sûr, on est toujours triste de perdre, mais mon parcours est génial.
Que vous a-t-il manqué sur cette 30e participation pour espérer aller plus loin ?
Ce qui m’a manqué, c’est un thème à 30 points qui m’allait mieux, et fatigue ou pas, je n’aurais pas eu les points. Il m’aurait fallu réécouter la chanson et avoir quelques jours de récupération. C’est comme ça et le titre « À Toutes les filles » n’était pas évident, il m’a manqué trois mots dans le couplet.
L’énergie déployée lors des Masters a-t-elle déteint sur parcours solitaire ?
Honnêtement oui, avec l’enchainement des tournages. J’ai repris en quotidienne au lendemain des Masters, la fatigue a totalement joué et certaines personnes me trouvaient moins bien à l’écran. Mais la victoire de Jennifer reste totalement méritée.
« Hervé a une grande culture musicale, il connait des trucs bluffants »
Vous finissez à la cinquième place, juste derrière Hervé, votre bourreau précédemment. Avez-vous évoqué avec lui cette possibilité de le dépasser au classement des maestros ?
Oui, on en a parlé. On s’entend très bien et il m’a donné le feu vert pour le dépasser, et moi, dans ma grande gentillesse j’ai décidé de le laisser devant (rires). Il a une grande culture musicale, plus importante que la mienne, et il connait des trucs assez bluffants.
Avec le recul, pensez-vous que votre parcours aurait été différent s’il n’avait pas été interrompu par les Masters ?
Sûrement, mais il aurait pu être différent dans le mauvais sens du terme. Les Masters sont une expérience forte à vivre et je ne regrette rien. L’enchainement est génial.
Les quatre demi-finalistes de ces Masters ont tous joué en 2020. Peut-il y avoir une forme d’usure en concourant année après année ?
Je pense que pour certains, ils ont lâché l’affaire et les révisions sont trop loin. Mais pour la majorité, les gens qui ont eu un parcours il y a plusieurs années ont fait évoluer leur répertoire et ont un niveau bien supérieur à ce qu’ils avaient dans leur parcours quotidien. Je ne pense pas que les nouveaux soient plus forts que les anciens.
« J’ai toujours pris une émission à la fois »
Vous-même, avec votre classement, vous participerez certainement au tournoi des maestros et aux prochains Masters. Comment allez-vous gérer vos révisions ?
Je pense que je vais continuer à faire ce que j’ai toujours fait : écouter de la musique régulièrement et me créer une petite playlist de chansons les plus improbables de l’émission en les écoutant au quotidien pour me familiariser avec elles. Je les apprendrai vraiment par cœur lors du tournage tout en assurant mes bases.
Vous avez confié nourrir les mêmes rêves malgré une cagnotte finale avoisinant les 300 000 euros. Garder les pieds sur terre a-t-il été l’un des ingrédients de votre réussite ?
Je pense, parce que j’ai toujours pris une émission à la fois. Je ne me suis jamais projeté sur 75 victoires, j’ai veillé à m’amuser et rester concentré. Cela m’a bien servi pour ne pas commettre de grosse erreur.