Gilles Bouleau : son rapport à la concurrence
En faisant la Une de Télé poche, Gilles Bouleau partage son « album privé ». L’occasion de faire connaissance avec un adepte de la course à pied. Une discipline dans laquelle la concurrence consiste à se dépasser soi-même. Cette conception, il l’applique dans le cadre de son travail.
« Pour le 20 heures, c’est la même chose. Je connais très bien David (Pujadas, ndlr), nous étions ensemble au service informations générales de la rédaction de TF1 quand nous étions encore prépubères, avant de passer trois ans à LCI », explique-t-il.
Gilles Bouleau informe ainsi manger « régulièrement » avec son ami, mais non moins concurrent. Des repas au cours desquels les deux hommes échangent davantage sur leurs « vies et [leurs] enfants » que sur le travail. « C’est un peu comme deux amis qui seraient avocats de deux parties adversaires au même procès ! ». Et l’interrogé de rajouter : « C’est exactement le prolongement de ce que nous vivions quand nous étions reporters. Quand le copain de France 2 est en rade de caméra, on le dépanne. Et réciproquement. »
En d’autres termes, pour le journaliste de TF1, la concurrence ne se joue pas « là-dessus », mais se situe « au niveau des idées et du traitement des sujets ».