FBI (saison 1) : une « bombe à retardement » pour M6, une actrice principale claque la porte après le premier épisode
Succès aux Etats-Unis, FBI va tenter de séduire le public français dès ce 9 janvier sur M6. Pendant trois semaines, trois inédits de cette série signée Dick Wolf seront proposés.
Dès ce 9 janvier, M6 donne le coup d’envoi de la nouvelle production de Dick Wolf (créateur de la franchise des New York…), FBI. Imaginée à l’origine comme un spin-off de New York, unité spéciale, il n’en sera finalement rien puisque cette fois-ci la production prend place sur CBS.
Un pilote explosif
Cette série, qui compte 22 épisodes en saison 1, plonge les téléspectateurs en plein New York, ville où toute une série d’explosions a lieu, allant jusqu’à la destruction d’un immeuble. Les agents Maggie Bell (Missy Peregrym), Omar Adom Zidan (Zeeko Kaki), Jubal Valentine (Jeremy Sisto), Dana Mosier (Sela Ward) et l’analyste Kristen Chazal (Ebonee Noel) vont tout faire pour stopper l’escalade dans « Bombes à retardement ». A noter que l’actrice Connie Nielsen, qui devait être une des actrices récurrentes du show dans le rôle d’Ellen Solberg, a claqué la porte de la série à la fin du tournage du pilote, sans donner de raison officielle. Elle a été remplacée par Sela Ward dans un rôle similaire dans la suite de l’aventure.
FBI est une série procédurale dont l’intrigue principale est refermée à chaque épisode. Ainsi, avec cette première soirée de trois enquêtes sur M6, le public pourra découvrir également « L’oiseau vert » (21h55) permettant de découvrir qui a empoisonné la nourriture d’un traiteur coréen ou encore « Portées disparues » (22h40) relatant le meurtre d’une vingtaine de prostituées.
Interrogé sur le plateau de Toutelatele au Festival TV de Monte-Carlo, l’acteur Jeremy Sisto, qui connait bien le genre puisqu’il a incarné l’inspecteur Cyrus Lupo dans New York, unité spéciale, a précisé les objectifs de la série : « On a voulu montrer comment fonctionner le FBI pour empêcher les crimes, résoudre les problèmes, cela ajoute une dimension bien connue. » De son côté, Zeeko Kaki, aperçu dans Valor, NCIS Los Angeles et 24 Legacy, va voir son personnage se rapprocher de celui de Missy Peregrym, mais la relation sera tumultueuse : « Avec Dick Wolf, on découvre les personnages petit à petit, donc on a l’occasion de les voir évoluer pendant un certain temps. Et à la fin de la saison, il referme le chapitre et on recommence une nouvelle histoire ! »
Succès aux Etats-Unis, Déception en Allemagne
Du côté des audiences, CBS n’a pas eu à regretter son choix. Elle a dépassé les 10 millions pour le lancement (14.2 millions en consolidé). Et si le démarrage a été le point culminant, FBI a su conserver une bonne moyenne à 9 millions en saison 1.
Autre succès, plus modeste, en Italie. La série a été proposée sur RAI 2 en binôme avec NCIS. Et les enquêtes du FBI de Dick Wolf ont rapidement fait mieux que celles incarnées par Gibbs. Le pilote avait séduit 1.56 million d’Italiens, soit 6.7% du public. En Angleterre, elle a enchaîné les belles performances en séduisant 1.1 million de personnes en moyenne sur la chaine câblée Sky Witness.
Cependant, les agents ont eu plus de mal à séduire sur d’autres territoires. Lancée en Belgique en octobre 2019 sur RTL TVI, FBI a quelque peu déçu avec moins de 300 000 téléspectateurs face au magazine phare On n’est pas des pigeons. Même constat en Allemagne sur Sat1 où la déception a été de mise avec une moyenne de 1.68 million pour les deux premiers volets, soit 7.1% de part d’audience sur la cible commerciale. Toutefois, un léger regain a été enregistré par la suite.
Après une exclusivité pour Série Club, M6 espère bien créer la surprise avec cette nouvelle production propulsée face à Peur sur le lac, la mini-série de TF1. Pour contrer sa concurrente, elle mise sur trois épisodes chaque jeudi entre 21h10 et 23h30 sur les trois premières semaines de lancement, avant de basculer à deux inédits, suivis de deux rediffusions, dès la fin du mois. La chaine privée a choisi Esprits criminels : unité sans frontières pour conduire son public jusqu’à la nuit, afin de prolonger la soirée de séries policières.