Caroline Pons (Affaire conclue) : « Je n’ai aucune stratégie »
Caroline Pons a récemment intégré l’équipe d’experts d’Affaire conclue. L’antiquaire se confie sur sa participation à l’émission quotidienne de Sophie Davant sur France 2. Elle évoque également le succès de l’émission.
Benoît Mandin : Comment êtes-vous arrivée dans Affaire conclue ?
Caroline Pons : Les équipes de Warner TV sont venues me démarcher lors d’un salon à la foire de Chatou. Je regardais l’émission de temps en temps. J’ai été séduite à l’idée de pouvoir expliquer un peu plus de manière visuelle et différente notre métier. L’outil de la télévision peut aider dans ce sens. Notre métier n’est pas si simple ces dernières années. On fait beaucoup de salons et d’événements. Affaire conclue donne envie aux gens de revenir vers le milieu de la brocante. Je n’avais aucune appréhension.
Comment définiriez-vous votre spécificité ?
Je suis brocanteuse antiquaire généraliste. J’aime bien dire que je puisse aller de l’art du jardin jusqu’à une mise en scène art déco asiatique ou des pièces de collection. Mon panel est vraiment très large. Ce grand écart me plait. J’achète beaucoup chez les clients, car je fais des successions. J’achète aussi en salle des ventes et lors de déballages. Après, je remets en scène dans des salons. Cela peut être aussi bien la foire de Chatou, le salon de Saint-Sulpice à Paris et des salons en province. Cela permet de faire à chaque fois des mises en scène différentes parce que contrairement à une boutique, où tout va rester figé, je suis obligée de ranger mes affaires, de les ressortir et dans retrouver d’autres. J’ai toujours un sentiment de renouveau.
Où le public peut-il retrouver les objets achetés dans Affaire conclue ?
Il a fallu que je m’équipe, mais mon site internet est en ligne (rires). Il y a une rubrique ’Affaire conclue’. Le but est de les présenter au public et de faire un suivi. Je vais aussi emporter certaines choses sur les salons. J’ai acheté un magnifique miroir qui a été décapé et présenté aux téléspectateurs à travers Affaire conclue.
« Avec Affaire conclue, on n’est pas dans la télé-réalité »
Quid de votre stratégie aux côtés des acheteurs de Sophie Davant ?
En toute honnêteté, je n’ai aucune stratégie face à Julien Cohen et les autres. Je suis à la télévision comme je fais mon métier dans le privé. Je ne veux absolument pas être trop dans le calcul, car quand on y est, on perd le naturel. Que ça soit sur mes salons, chez mes clients ou sur le plateau d’Affaire conclue, je le garde précieusement.
Comment se passe votre collaboration ?
Tout s’est très bien passé, les acheteurs sont tous sympas. J’en connaissais quelque un à travers notre métier. Affaire conclue est composée d’une bonne équipe. Je ne connais pas encore tout le monde vu qu’il y a eu de nouvelles arrivées récentes.
À l’instar d’autres émissions de brocante, Affaire conclue a su conquérir le cœur du public. Comment l’expliquez-vous ?
Je dirais qu’il y a une alchimie très fine entre ce que l’on peut trouver dans la réalité de notre métier. Quand vous êtes sur Affaire conclue, vous pouvez transposer ce qui se passe sur un échange marchand qui peut avoir lieu sur un salon ou chez un client. On touche vraiment de très près ce que l’on fait au quotidien. Quand on arrive sur le plateau, on continue de le faire et il n’y a pas un vrai changement. Dans Affaire conclue, on n’est pas dans un jeu. La seule différence est que ça coute plus cher, car je dépense plus d’argent. Avec Affaire conclue, on n’est pas dans la télé-réalité.