Apocalypse 14-18 : Daniel Costelle et Isabelle Clarke, passeurs d’Histoire
Ce mardi 18 mars 2014, France 2 donne le coup d’envoi à une année commémorative du centenaire de la Première Guerre mondiale, avec la série documentaire événement Apocalypse 14-18, signée par Daniel Costelle et Isabelle Clarke. Après le succès international d’Apocalypse : 2e Guerre mondiale et celui d’Apocalypse : Hitler, le duo propose une nouvelle vision en couleur de la Guerre 14-18, réalisée en coproduction avec le Canada et avec le soutien du programme européen Média.
Lors de la présentation presse d’Apocalypse 14-18, Claude Lelouch, qui avait prêté son Club 13, s’est exclamé : « C’est formidable, j’ai envie de montrer ça à tous mes enfants. C’est un truc extraordinaire. Moi, qui connais très bien cette période parce qu’elle m’a passionné, bouleversé toute ma vie. Daniel et Isabelle sont d’utilité publique. Il faut que ce film soit vu par tout le monde. »
L’enthousiasme du cinéaste répond parfaitement à l’ambition qu’Isabelle Clarke et Daniel Costelle (notre photo avec le producteur Louis Vaudeville) se sont fixés depuis deux décennies maintenant. « On s’adresse à tout le monde. C’est vrai aussi que l’on a un souci de transmission. De raconter l’histoire au plus grand nombre, explique la réalisatrice. On est des passeurs d’Histoire. Et c’est important que les jeunes puissent connaître leur propre histoire. »
« Ce que l’on cherche, c’est les visages, l’humanité avec cette couleur, cette mise en scène de cinéma, nous voulons toucher le plus grand nombre, ajoute Daniel Costelle. Au fond, c’est une piqûre de rappel, ce film. C’est : qu’est-ce que c’est que la guerre ? »
300 millions de téléspectateurs pour Apocalypse : 2e Guerre mondiale
Cette volonté de transmission passe par le récit. « On aime peindre, comme au cinéma, en profondeur les émotions et les sentiments » dit Isabelle Clarke. Passionné de séries télé et de cinéma, le couple a découpé le film en cinq parties, une par année de conflit. Le montage s’appuie sur 500 heures d’archives. Et le documentaire offre 90% d’images inédites, colorisées. La grande Histoire se raconte aussi par les petites histoires et les anecdotes (celle d’un soldat allemand en permission ramenant à sa famille une banane ou encore des images de Lawrence d’Arabie), révélatrices d’une période. Dans cette série documentaire, on découvre également les premiers films amateurs (en Pathé KOK) et l’on suit, en fil rouge, le parcours d’une famille, les Ferrari.
Et le procédé est gagnant puisque 165 pays ont déjà diffusé Apocalypse : 2e Guerre mondiale, qui cumule 300 millions de téléspectateurs dans le monde. « C’est le signe qu’en ce qui concerne le récit historique, nous sommes entrés dans une nouvelle ère, affirme Daniel Costelle. Le documentaire est entré dans le prime time et la grande diffusion. Ça nous rend très heureux de savoir que nous avons participé à cet élan et de rencontrer le public dans des domaines qui auraient pu disparaître. »
La démarche du couple ne s’arrêtera pas là puisque Daniel Costelle, Isabelle Clarke et leur équipe de documentalistes préparent Apocalypse : Staline.